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Cours 3, partie 1 : Information et prix (microstructure des marchés financiers)
Cours 3, partie 1 : Information et prix (microstructure des marchés financiers)
Le professeur décrit trois grandes parties de la classe. La première partie se concentre sur la mise en place de modèles mathématiques pour représenter les aspects pertinents des marchés financiers, qui seront appliqués à des problèmes spécifiques. Cette partie vise à fournir une base théorique pour comprendre la dynamique du marché. La deuxième partie applique ces modèles pour étudier des questions spécifiques, telles que les coûts et les avantages de la fragmentation des marchés financiers et les interconnexions entre la liquidité et la politique des entreprises. En appliquant les modèles à des scénarios réels, les étudiants peuvent acquérir des connaissances pratiques sur le fonctionnement des marchés financiers. Enfin, la troisième partie du cours couvre des sujets spécifiques très pertinents pour les marchés financiers modernes mais non couverts dans le manuel. Ces sujets incluent les marchés numériques, le trading algorithmique et à haute fréquence, l'information publique et les problèmes liés aux bulles et à l'élevage sur les marchés financiers. Cette partie du cours vise à explorer les développements et les défis de pointe dans le domaine.
Le professeur commence alors à discuter de la relation entre l'information et les prix. Ils introduisent le premier modèle qui explore ces questions, en commençant par l'écart acheteur-vendeur qui résulte de décisions conscientes prises par les commerçants. La conférence se penche sur les raisons pour lesquelles les commerçants achètent ou vendent des actifs sur le marché et comment ces raisons peuvent ou non affecter la valorisation de l'actif.
La première raison discutée est de former un profil de risque unique à l'opérateur individuel. Les traders peuvent acheter ou vendre des actifs en fonction de leurs préférences personnelles en matière de risque, ce qui peut ne pas avoir d'impact direct sur la valorisation de l'actif. La deuxième raison est le financement de la liquidité, où les individus ont besoin d'accéder à des fonds liquides ou souhaitent investir des fonds excédentaires. Ce type de négociation n'affecte pas non plus la rentabilité ou les flux de trésorerie futurs de l'actif et ne modifie donc pas sa valorisation. Enfin, le conférencier souligne que la négociation basée sur les fondamentaux du marché, tels que l'état de l'économie et les facteurs externes, affecte la rentabilité et les flux de trésorerie futurs de l'actif et modifie ainsi sa valorisation.
L'exposé se concentre ensuite sur les différents types d'informations, en distinguant les informations publiques et privées, et leur impact sur la valorisation des actifs. Les informations publiques sont des informations qui sont disponibles pour tous les acteurs du marché et qui peuvent être comprises et évaluées de la même manière par tous. Elle peut conduire à une réévaluation de la valeur d'un actif sans générer de nouveaux désaccords entre les traders. D'autre part, les informations privées créent une asymétrie d'information parmi les commerçants, car les individus peuvent avoir accès à des informations spécifiques que d'autres ne possèdent pas. Ces informations privées peuvent entraîner des différences dans la perception qu'ont les traders de la valeur d'un actif en fonction de leur connaissance de facteurs spécifiques.
L'orateur explique comment l'information publique, dans les limites du paradigme économique classique, ne peut pas générer de nouveaux échanges mais peut conduire à la réévaluation de la valeur des actifs en incorporant des informations largement disponibles. Cependant, l'orateur souligne que les modèles avec des informations asymétriques sont censés démontrer pourquoi le délit d'initié est illégal et montrer ce qui se passerait s'il avait lieu sur les marchés.
L'interprétation académique de l'information privée est expliquée, affirmant que toute information, qu'elle soit publique ou privée, est en principe accessible à tous. Cependant, certains traders peuvent mieux analyser les informations et avoir une meilleure connaissance des fondamentaux des actions. La conférence explore le lien entre l'information et les prix, soulignant comment les prix coordonnent les informations provenant de différents individus pour permettre une allocation efficace dans la société. L'enseignant aborde également les différentes formes d'efficacité des marchés, y compris la faible efficacité, qui implique que les prix intègrent des informations historiques.
La conférence aborde ensuite les différents niveaux d'efficacité du marché et comment l'hypothèse des marchés efficaces implique que les prix doivent être efficaces à certains égards. La forme la plus forte d'efficacité, connue sous le nom de « forme forte », exige que les prix reflètent immédiatement toutes les informations publiques et privées. Cependant, cette notion crée des défis, tels que le «théorème de non-échange», car les commerçants disposant d'informations privées s'abstiendraient de négocier car tout désir de commerce deviendrait trop informatif et agirait comme un signal public, rendant tout commerce potentiel non rentable. De plus, si les prix étaient parfaitement efficients sous la forme forte, il n'y aurait aucune incitation pour les commerçants à acquérir des informations, car toute connaissance obtenue serait immédiatement incorporée dans les prix, rendant l'information inutile à acquérir.
La conférence traite des paradoxes de l'hypothèse du marché efficace, soulignant le manque d'explication de la volatilité des prix. L'hypothèse ne permet pas de comprendre clairement comment l'information est incorporée dans les prix, et elle ne parvient pas à expliquer trois phénomènes importants : la prime sur actions, la volatilité des prix et l'ampleur des mouvements du marché. Pour résoudre ces problèmes, la vidéo explique le concept de la valeur de marché d'un actif et présente deux approches pour l'examiner, y compris l'approche des flux de trésorerie actualisés, qui tient compte de l'attente des flux de trésorerie futurs.
L'orateur introduit le concept d'évaluation de marché, qui peut être calculée en prenant l'attente des flux de trésorerie futurs d'un actif et en les actualisant par un facteur d'actualisation qui tient compte de l'incertitude. Bien qu'il existe une valeur fondamentale objective pour un actif, les informations publiques peuvent ne pas intégrer pleinement toutes les informations privées, et les commerçants peuvent ne pas avoir une connaissance complète de la véritable valeur fondamentale. L'efficacité des prix des actifs en termes de reflet de l'évaluation du marché est déterminée par la mesure dans laquelle le prix s'aligne sur l'évaluation du marché. Si le prix est égal à la valorisation du marché, alors le prix est considéré comme semi-fort efficace. La conférence se termine en définissant l'innovation dans l'évaluation boursière comme une variable aléatoire du point de vue d'un investisseur.
Le présentateur décrit ensuite comment calculer l'espérance de l'innovation dans l'évaluation du marché. La formule consiste à prendre l'espérance de l'innovation dans la période suivante, qui peut être exprimée comme la valeur attendue de la valeur attendue de l'évaluation du marché dans la période suivante. En appliquant la loi des attentes itérées, l'attente imbriquée peut être simplifiée, ce qui fait que l'attente de l'innovation au cours de la période suivante est égale à l'attente actuelle de l'évaluation de marché moins la valeur attendue de l'évaluation de marché compte tenu des informations actuelles. Le présentateur note que si les prix sont efficaces, l'attente d'un changement de prix est nulle, indiquant que la meilleure estimation du prix futur de l'actif est le prix actuel.
Le conférencier explique que dans la forme semi-forte de l'efficience, le cours de l'action est considéré comme une martingale du point de vue des acteurs du marché. Cela signifie que bien que le prix puisse monter ou descendre, la meilleure estimation du prix futur est simplement le prix actuel. Cette implication de l'efficacité informationnelle est une hypothèse populaire faite dans la littérature sur l'évaluation des actifs. La section suivante du cours présentera un modèle particulier de négociation sous information asymétrique, en s'appuyant sur ces concepts fondamentaux.
Dans la section suivante du cours, le présentateur se penche sur un modèle spécifique de trading sous information asymétrique. Ce modèle vise à capturer la dynamique et les résultats qui surviennent lorsque les traders possèdent différents niveaux d'informations sur le marché et ses actifs.
Le conférencier commence par souligner l'importance de comprendre comment l'asymétrie de l'information affecte le comportement commercial et les résultats du marché. Sur les marchés financiers du monde réel, il est courant que certains commerçants aient accès à des informations privées que d'autres ne possèdent pas. Ce déséquilibre dans l'information peut influencer de manière significative les décisions et les stratégies adoptées par les acteurs du marché.
Le présentateur introduit le concept de sélection adverse, qui se produit lorsque des commerçants disposant d'informations privées participent de manière sélective au marché, ce qui entraîne des effets négatifs sur l'efficacité du marché. Les commerçants disposant d'informations supérieures peuvent choisir de négocier uniquement lorsqu'ils pensent avoir un avantage, tandis que les commerçants sans ces informations peuvent hésiter à s'engager dans des transactions en raison du risque accru de résultats défavorables.
Pour illustrer l'impact de la sélection adverse, l'enseignant donne l'exemple d'un marché avec deux types d'actifs : les actifs de haute qualité et les actifs de faible qualité. Les commerçants possèdent des informations privées sur la qualité des actifs, mais ces informations ne sont pas observables par les autres acteurs du marché. Par conséquent, les commerçants connaissant des actifs de haute qualité sont plus susceptibles de s'engager dans des transactions, tandis que ceux qui ne disposent pas de telles informations peuvent se retirer ou exiger des prix plus élevés pour leurs actifs. Cela conduit à une situation où le marché devient dominé par des actifs de faible qualité, car les commerçants informés ne sont pas disposés à négocier des actifs de haute qualité en raison du problème de sélection adverse.
Le conférencier discute ensuite des conséquences de la sélection adverse sur les spreads bid-ask. Comme les commerçants disposant d'informations privées négocient de manière sélective, ils créent un écart plus large entre les cours acheteur et vendeur. L'écart acheteur-vendeur reflète le coût des transactions et sert de compensation pour le risque associé à la sélection adverse. Dans un environnement d'information asymétrique, l'écart acheteur-vendeur s'élargit pour tenir compte de l'incertitude accrue à laquelle sont confrontés les commerçants qui manquent d'informations complètes sur les actifs.
Par ailleurs, l'enseignant introduit la notion de signalisation sur les marchés. La signalisation fait référence aux actions stratégiques prises par les commerçants pour révéler leurs informations privées à d'autres. En adoptant certains comportements ou transactions, les commerçants tentent de transmettre des informations sur la qualité ou la valeur de leurs actifs. Ce processus de signalisation aide à atténuer la sélection adverse et à améliorer l'efficacité du marché en réduisant l'asymétrie de l'information.
Le conférencier donne un exemple de signalisation par le choix du prix. Dans un marché avec deux types d'actifs, un vendeur avec un actif de haute qualité peut fixer un prix plus élevé pour signaler sa qualité, tandis qu'un vendeur avec un actif de faible qualité peut fixer un prix inférieur. En observant les prix fixés par les vendeurs, les acheteurs potentiels peuvent déduire des informations sur la qualité des actifs sous-jacents. Ce mécanisme de signalisation permet une meilleure allocation des actifs et réduit les effets néfastes de l'asymétrie d'information.
Pour explorer davantage la dynamique du commerce sous information asymétrique, le présentateur introduit le concept d'aléa moral. L'aléa moral survient lorsque des individus prennent des risques plus importants ou adoptent un comportement indésirable en raison d'un manque de responsabilité totale pour les conséquences. Sur les marchés financiers, l'aléa moral peut se manifester lorsque les traders possèdent des informations privées qui influencent leurs décisions commerciales.
Le conférencier souligne que la présence d'un aléa moral peut affecter les résultats et l'efficacité du marché. Les commerçants disposant d'informations privées peuvent être enclins à adopter des positions plus risquées ou à s'engager dans des activités qui exploitent leur avantage informationnel, ce qui peut entraîner des distorsions ou des inefficacités du marché. Comprendre les implications de l'aléa moral est essentiel pour concevoir des réglementations et des mécanismes de marché efficaces qui favorisent la transparence et des pratiques commerciales équitables.
Cette section du cours se concentre sur le trading sous information asymétrique, la sélection adverse, la signalisation et l'aléa moral. En étudiant ces concepts, les étudiants acquièrent un aperçu des complexités des marchés financiers du monde réel, où différents niveaux d'information parmi les commerçants peuvent avoir un impact significatif sur le comportement commercial et les résultats du marché.
Cours 3, partie 2 : Modèle de Glosten-Milgrom (microstructure des marchés financiers)
Cours 3, partie 2 : Modèle de Glosten-Milgrom (microstructure des marchés financiers)
Dans cette section du cours, le conférencier met l'accent sur l'importance des modèles pour saisir les problèmes spécifiques présents sur les marchés financiers du monde réel. L'accent est mis sur le modèle Glosten-Milgrom, qui fournit des informations précieuses sur l'impact des problèmes d'information sur les prix et la liquidité du marché.
Le modèle Glosten-Milgrom s'articule autour d'un revendeur de longue date qui interagit avec deux types de commerçants : les spéculateurs informés en privé et les commerçants bruyants non informés. Le modèle suppose que les spéculateurs visent à maximiser leurs bénéfices attendus tout en dissimulant leurs informations privées, en utilisant des marchands de bruit comme couverture. D'autre part, les traders de bruit négocient avec des probabilités fixes en raison de besoins de liquidité ou de risque.
Le conférencier discute des hypothèses et du concept d'équilibre du modèle de Glosten-Milgrom. C'est un jeu statique avec des informations asymétriques, et le concept d'équilibre est un équilibre de base de Nash. Le concessionnaire fixe les prix d'offre et de demande pour maximiser les profits tout en s'assurant qu'il n'y a aucun profit pour lui-même. Les spéculateurs prennent des décisions en fonction de leurs gains attendus. La conférence pose des questions stimulantes concernant l'absence de spéculateurs non informés, la nécessité d'un revendeur dans le modèle et la volonté du revendeur de négocier avec des spéculateurs mieux informés.
Une analyse plus approfondie du modèle Glosten-Milgrom révèle que les prix sans profit du concessionnaire devraient être égaux aux évaluations attendues de l'actif, compte tenu de toutes les transactions et commandes pertinentes. Le conférencier explique comment les ordres d'achat et de vente des marchands de bruit et des spéculateurs, qui possèdent des informations sur la valeur réelle de l'actif, affectent le profit attendu des spéculateurs. La stratégie optimale pour les spéculateurs est décrite, en considérant différentes valeurs d'actifs par rapport aux prix vendeur et acheteur.
Le conférencier souligne également comment les ordres révèlent des informations sur la valorisation de l'actif. La probabilité d'un ordre d'achat d'un commerçant de bruit par rapport à un spéculateur est expliquée, les spéculateurs fournissant plus d'informations sur la valeur réelle de l'actif. L'espérance conditionnelle de la valeur de l'actif est élargie à l'aide de la loi de probabilité totale, permettant le calcul des prix vendeur et acheteur avec une plus grande précision.
En utilisant le modèle Glosten-Milgrom, il est confirmé que le prix vendeur sera supérieur au prix acheteur, conduisant à des prix de marché efficaces sous la forme semi-forte. Cependant, cette efficacité dépend de la compétitivité des concessionnaires et de l'absence de marge commerciale. Si les concessionnaires ont un pouvoir de marché, les prix s'écarteront de la juste valeur marchande de l'actif. La conférence comprend un exemple simple du modèle Glosten-Milgrom avec une valeur d'actif fondamentale binaire.
La conférence se penche sur la dérivation des prix vendeur et acheteur dans l'équilibre du modèle Glosten-Milgrom avec le commerce. Le calcul implique une prise en compte explicite de la répartition de la valeur des actifs, en tenant compte des ordres d'achat et de vente. Les prix ask et bid sont exprimés en fonction des paramètres du modèle, conduisant à un équilibre dans le modèle.
L'illiquidité et le calcul de l'écart coté sur le marché sont discutés, l'écart augmentant avec la probabilité d'une négociation informée et diminuant avec la présence de commerçants bruyants. La statique comparative montre comment le spread est influencé par le degré d'incertitude initial sur la valeur de l'actif. La conférence aborde également un cadre multi-période, où la valeur persistante des actifs et le flux commercial informatif contribuent à la découverte des prix au fil du temps.
Le modèle de Glosten-Milgrom est examiné plus en détail, soulignant que le prix à long terme d'un actif convergera vers sa véritable valeur fondamentale, indiquant une efficacité de forme forte au sein de ce modèle. Cependant, la vitesse de découverte des prix dépend de la proportion de commerçants informés, créant un compromis entre la découverte des prix et la liquidité sur le marché. Équilibrer ces aspects dans la conception du marché peut être difficile. La conférence reconnaît les limites telles que le modèle de concessionnaire centralisé et l'absence de compensation du marché, qui peuvent ne pas saisir pleinement la dynamique du marché réel.
Enfin, la conférence se termine en discutant du dernier inconvénient du modèle de Glosten-Milgrom, qui ne considère que la valeur fondamentale sans intégrer la spéculation ou la revente. Cette limitation signifie que les traders qui perçoivent un gain en achetant un actif à la valeur v ne tiennent pas compte de l'illiquidité potentielle lors de la vente de l'actif à l'avenir. Néanmoins, le modèle de Glosten-Milgrom reste un cadre flexible et simple pour comprendre l'impact de la sélection adverse sur les prix et répondre à des questions spécifiques sur le marché. Le modèle souligne également l'importance du noise trading dans le maintien de la liquidité du marché. Le chapitre se termine par des exercices sur le modèle de Glosten-Milgrom que les lecteurs intéressés pourront explorer.
Conférence 4 : Déterminants de la liquidité (microstructure des marchés financiers)
Conférence 4 : Déterminants de la liquidité (microstructure des marchés financiers)
La vidéo traite de deux facteurs qui peuvent générer des écarts acheteur-vendeur sur les marchés des concessionnaires. Le premier facteur pris en compte est l'impact des coûts de traitement des commandes sur le spread. Le conférencier explique que les concessionnaires du marché ont divers coûts à gérer, tels que les frais de négociation, les frais de compensation et de règlement, le loyer des bureaux et les frais de recherche et d'analyse. Ces coûts, ainsi que tous les bénéfices supplémentaires que les revendeurs peuvent recevoir, sont finalement supportés par les commerçants qui négocient avec eux, affectant ainsi le spread. Le conférencier souligne l'importance de démêler empiriquement ces coûts pour comprendre leurs effets sur la liquidité du marché et la découverte des prix.
Le deuxième facteur discuté est le modèle Glosten-Milgrom et comment le coût de transaction d'un concessionnaire affecte les cours acheteurs et vendeurs sur le marché. Dans ce modèle, seuls les spéculateurs disposent d'informations sur la valeur fondamentale d'un actif, tandis que les autres acteurs du marché disposent d'informations limitées représentées par omega_t. Le marché évalue un actif à mu_t, qui est l'espérance conditionnelle de la valeur fondamentale compte tenu de l'information publique. Le cours vendeur est déterminé comme la valorisation du marché au début de la période t plus le demi-écart plus le coût de transaction du courtier (gamma), tandis que le cours acheteur est calculé comme la valorisation du marché moins le demi-écart moins le gamma. Par conséquent, l'écart est prolongé par le coût de transaction, et l'écart global comprend deux composantes : les coûts de transaction et les coûts de sélection adverse.
La vidéo met en évidence le défi de déterminer la partie de l'écart de cotation qui découle des coûts de commande par rapport aux coûts de sélection adverse lors de l'examen d'une seule paire de cotations. Cependant, en observant la dynamique des cotations dans le temps, il devient possible de déduire cette information. Les effets de ces coûts sur les prix diffèrent par leur impact dynamique. Le conférencier présente une équation qui démontre comment le prix réalisé payé par un commerçant est centré sur la valeur exacte du marché plus la direction du commerce multipliée par la moitié de l'écart, plus ou moins les coûts de la commande. L'impact dynamique des coûts d'ordre diffère de celui des coûts d'antisélection, l'écart du prix par rapport à l'évaluation de marché ex ante étant donné par le spread réalisé plus la composante d'ordre de transaction. La vidéo traite également du calcul du prix futur attendu.
L'impact à long terme du commerce sur les prix est ensuite examiné en analysant les composants de sélection adverse et de traitement des commandes des demi-écarts. L'anticipation des prix futurs est approximée comme l'évaluation du marché ex ante moins un. Bien que le terme de sélection adverse ait un effet permanent et modifie les prix dans la direction respective, les transactions futures fournissant plus d'informations et modifiant davantage les prix, les coûts de traitement des commandes ne font qu'élargir l'écart et n'ont aucun effet à long terme sur l'évolution des prix moyens. . Les transactions futures inversent l'impact des coûts de traitement des commandes, tandis que le terme de sélection adverse reste plus permanent, entraînant un déplacement permanent des prix dans la direction respective.
La vidéo explore en outre l'effet de la sélection adverse par rapport aux coûts de traitement des commandes sur l'évaluation du marché. La sélection adverse a un effet permanent sur les valorisations futures du marché en les déplaçant en fonction de la composante de sélection adverse pertinente. En revanche, les coûts de traitement des commandes ne font qu'élargir l'écart sans exercer d'impact durable sur les prix moyens. Passant au modèle de Stahl de 1978, la vidéo suggère que les coûts d'inventaire des concessionnaires peuvent être responsables de l'illiquidité du marché ou des écarts acheteur-vendeur. Les concessionnaires sont tenus de conserver des stocks pendant un certain temps, et si le prix de l'actif change pendant cette période, cela peut devenir coûteux pour les concessionnaires. Par conséquent, les concessionnaires peuvent exiger une prime pour détenir des positions positives ou négatives sur l'actif. Le modèle repose sur l'hypothèse d'aversion au risque chez les concessionnaires.
La vidéo explique ensuite comment les teneurs de marché ou les concessionnaires soumettent leurs calendriers de demande concurrentiels ou leurs calendriers d'approvisionnement. Ces barèmes fournissent des prix distincts pour tout montant donné qu'un commerçant pourrait vouloir acheter ou vendre, formant essentiellement un carnet d'ordres à cours limité rempli exclusivement par le concessionnaire. Le modèle se concentre sur la dérivation des calendriers de l'offre et de la demande, en supposant qu'il n'y a pas de commerçants informés et uniquement des commerçants bruyants. Les informations surgissent sur le marché par le biais d'annonces publiques, qui peuvent modifier l'évaluation de tous les agents sur le marché, introduisant ainsi le risque de changement d'évaluation. Le conférencier note que s'il est naturel de supposer que les concessionnaires sont intrinsèquement averses au risque, l'aversion au risque survient de manière instrumentale en raison de la réglementation. Si les courtiers sont tenus par des exigences réglementaires de maintenir des positions ou des marges données, ils ne peuvent pas prendre de positions importantes sur un actif donné, se comportant comme s'ils étaient averses au risque.
Ensuite, le conférencier explique un modèle dans lequel les concessionnaires du marché détiennent des positions qu'ils ont acquises au cours d'une seule période et ne peuvent les dénouer qu'au cours de la période suivante lorsque la valeur fondamentale a changé. Les concessionnaires doivent acheter ou vendre l'actif aujourd'hui, puis le vendre ou l'acheter plus tard, respectivement. Cependant, ils ne sont pas confrontés à une illiquidité future car ils peuvent dénouer la position à la valeur exacte à laquelle ils l'ont achetée ou vendue. De plus, le modèle suppose la présence d'un seul concessionnaire concurrent ou d'un très grand nombre de concessionnaires, ce qui n'affecte pas l'argument. Un concessionnaire représentatif a une position initiale appelée « dotation » dans l'actif.
La vidéo traite en outre de la demande ou de l'offre d'actifs par un concessionnaire et de la manière dont le concessionnaire agit en tant que preneur de prix sur un marché concurrentiel. La décision du concessionnaire d'offrir ou de demander est motivée par le désir de maximiser l'utilité définie sur sa prochaine période de richesse, qui est une variable aléatoire perçue par le concessionnaire au temps t. La richesse du concessionnaire au début de la période t + 1 est déterminée par sa position d'actif future et ses avoirs en espèces, notés respectivement zt plus un et ct plus un. L'utilité est définie en fonction de cette richesse. L'algorithme de résolution de ce modèle est complexe et peut ne pas être intuitif.
L'hypothèse de concessionnaires concurrents est également discutée, ce qui est plus raisonnable s'il y a un million de concessionnaires sur le marché. Dans ce cas, aucun concessionnaire ne peut avoir un impact significatif sur les prix, et ils agissent tous comme des preneurs de prix, optimisant en fonction des calendriers de demande et d'offre établis par tous les autres concessionnaires du marché. Le problème de maximisation pour un concessionnaire donné consiste à décider de la quantité de l'unité à fournir compte tenu d'un prix fixe. Les préférences moyenne-variance des concessionnaires sont également considérées en termes d'espérance de richesse future. L'espérance de richesse future est déterminée par la position future de l'agent dans l'actif, tandis que la variance de la richesse future découle de la détention d'actifs car la valeur de la trésorerie est un actif sans risque dans ce modèle.
La vidéo présente ensuite l'algorithme permettant de dériver le programme d'approvisionnement d'un concessionnaire compte tenu d'un prix fixe. La fonction d'utilité du concessionnaire est utilisée pour obtenir la fonction d'offre d'actifs, qui est proportionnelle à la différence entre le prix et la cote médiane. La cote médiane représente le prix auquel le concessionnaire n'est pas disposé à fournir ou à acheter des unités de l'actif et dépend de la position initiale du concessionnaire dans l'actif. Une position initiale plus importante entraîne une cotation moyenne inférieure, ce qui entraîne une baisse des prix d'achat et de vente de l'actif.
La conférence se penche sur la façon dont la liquidité est affectée par l'aversion au risque d'un courtier et sa préférence pour l'écart type moyen. Plus l'aversion au risque du courtier est grande et plus la valorisation des actifs est volatile, moins le courtier est disposé à accepter des positions plus importantes. Cela se traduit par un barème de prix plus raide et un impact plus important sur les prix, ce qui conduit finalement à une profondeur de marché plus faible. L'orateur explique également comment la préférence du concessionnaire pour l'écart type moyen affecte sa volonté d'approvisionner le marché, la pente de la fonction déterminant la limite d'offre du concessionnaire.
Le conférencier décrit l'indifférence du concessionnaire à acheter et vendre un actif en fonction des rendements. Le seul scénario où le concessionnaire peut atteindre l'équilibre est lorsque la pente de la fonction est exactement nulle, ce qui signifie que le concessionnaire serait indifférent à acheter ou à vendre un actif à n'importe quel prix. Ce point d'équilibre crée un seul point de discontinuité déterminé par la position positive ou négative du croupier. Contrairement aux préférences moyenne-variance, ce modèle de préférence d'écart-type génère des spreads bid-ask comme mesures naturelles. Ces écarts représentent la distance entre les prix auxquels le concessionnaire est prêt à accepter une position positive et le prix auquel le concessionnaire est prêt à accepter une position négative sur l'actif. De plus, le modèle montre que les transactions de bruit aléatoire entrantes peuvent faire varier les prix, ce qui fait que le prix moyen s'écarte de la valeur attendue.
Les concessionnaires visent à maintenir une position neutre dans l'actif à moyen et à long terme. Cependant, cela n'est pas toujours possible et tout inventaire non nul peut entraîner un écart des prix par rapport à l'évaluation du marché. En tant que commerçant, on peut bénéficier de cette inefficacité des prix lorsqu'on rencontre un concessionnaire avec une position favorable. Cependant, si les termes de l'échange sont défavorables ou s'il est urgent d'acheter une quantité spécifique de l'actif, le commerçant peut rencontrer des difficultés. Néanmoins, à long terme, les prix convergeront vers le niveau efficace à mesure que les concessionnaires élimineront leurs stocks.
La vidéo se termine par la présentation d'un graphique qui démontre visuellement les effets de la sélection adverse, des coûts de traitement des commandes et des coûts d'inventaire sur l'évaluation du marché. La composante de sélection adverse a un effet permanent, entraînant des variations de prix à long terme. En revanche, la composante coût de traitement des commandes n'affecte que les prix courants et n'a pas d'impact sur les prix commerciaux attendus. La composante coût de contrôle des stocks a un effet à moyen terme sur les prix, qui s'estompe progressivement. Dans la prochaine conférence, l'orateur prévoit d'estimer l'importance de chaque mécanisme et leurs contributions empiriques à la propagation, en fournissant des exercices pertinents sur le risque d'inventaire à partir de la liste de lecture. D'un point de vue économique, les coûts de traitement des commandes sont considérés comme insignifiants par rapport à d'autres facteurs.
Cours 5, partie 1 : Déterminants de profondeur, modèle de Kyle (microstructure des marchés financiers)
Cours 5, partie 1 : Déterminants de profondeur, modèle de Kyle (microstructure des marchés financiers)
La conférence commence par discuter des déterminants de la profondeur du marché et de la manière dont la taille des échanges affecte les prix du marché, en s'appuyant sur la discussion de la conférence précédente sur les déterminants de la propagation. La principale question posée est de savoir pourquoi les traders doivent payer plus lorsqu'ils négocient de gros montants, les transactions plus importantes ayant généralement un écart plus important et éloignant le prix du niveau efficace, indiquant une profondeur de marché limitée.
La conférence présente le modèle de Kyle, qui est un modèle largement utilisé dans la littérature sur la microstructure des marchés financiers qui permet des tailles de transaction flexibles. Il est mentionné que la deuxième partie de la conférence couvrira l'estimation empirique des facteurs contribuant à la liquidité, y compris l'estimation de l'impact sur les prix, la profondeur et la proportion de transactions informées.
La vidéo explore les facteurs potentiels qui expliquent le phénomène de payer plus pour des transactions plus importantes, notamment la sélection adverse, le risque d'inventaire et les coûts de traitement des commandes. La sélection adverse et le risque d'inventaire sont considérés comme des explications valables de la profondeur limitée du marché, car les concessionnaires sont réticents à prendre des positions importantes en raison du risque associé et exigent des primes plus importantes de la part des commerçants. Cependant, la conférence fait la distinction entre les coûts payés aux concessionnaires et les coûts payés à la bourse lors de l'examen des coûts de traitement des commandes.
La relation entre le pouvoir de marché, la profondeur limitée du marché et les coûts découlant de la concurrence imparfaite des concessionnaires est également examinée. Les concessionnaires imparfaitement compétitifs peuvent établir des écarts plus larges et extraire le surplus des commerçants, ce qui entraîne des écarts plus importants pour une taille de transaction donnée par rapport aux concessionnaires parfaitement compétitifs. Cependant, il n'est pas clair si cette différence générée par la concurrence imparfaite serait plus grande ou plus petite pour les grandes tailles de commerce. De plus, la conférence reconnaît que les coûts de traitement des commandes peuvent augmenter ou diminuer dans l'expression par action selon que les commerçants paient des frais fixes ou des frais en pourcentage. La difficulté d'organiser, de compenser ou de régler des transactions importantes peut également entraîner des coûts de transaction plus élevés.
La conférence se concentre ensuite sur le modèle de Kyle, qui explique le lien entre la sélection adverse et la profondeur du marché. Il discute des hypothèses concernant le comportement des commerçants, en soulignant que les actions des commerçants et le fait qu'ils soient informés ou des commerçants bruyants peuvent affecter la valeur fondamentale de l'actif. Le conférencier explique les aspects clés du modèle Kyle, en particulier le rôle d'un spéculateur qui choisit stratégiquement la taille de sa commande pour minimiser l'impact sur les prix.
Les hypothèses faites dans le modèle de Kyle sont discutées, en les comparant au modèle de Stahl de la classe précédente. Dans le modèle de Kyle, les teneurs de marché sont supposés être neutres au risque et compétitifs, ne faisant aucun profit. Les concessionnaires observent uniquement le flux global du marché et ne peuvent pas faire la distinction entre les ordres spéculatifs et les ordres bruyants. Les commandes sont compensées par lots via une enchère par appel, plutôt qu'une enchère continue.
Le spéculateur du modèle Kyle a accès à la vraie valeur de l'actif et achète stratégiquement un certain nombre d'unités, visant un gain net. Le prix auquel la transaction sera compensée n'est pas explicitement observé par le spéculateur lors du choix du prix de l'ordre. Le marchand de bruit dans le modèle a une demande aléatoire, mais aucune information n'est transmise sur la valeur fondamentale.
Le conférencier explique le rôle des teneurs de marché dans le modèle Kyle, où ils ne font aucun profit et soumettent un barème de prix. Le prix du marché est déterminé par la taille de l'ordre des commerçants et la transaction est exécutée au prix du marché. Le modèle recherche l'équilibre, où la stratégie du spéculateur est basée sur la valeur fondamentale de l'actif. Le spéculateur est supposé utiliser une stratégie linéaire, le coefficient bêta déterminant son agressivité à réagir aux nouvelles du marché. Le teneur de marché connaît la stratégie du spéculateur, estime la valeur probable de l'actif à partir du flux d'ordres total et extrait la relation entre le flux d'ordres et la valeur de l'actif.
La conférence traite du coefficient d'impact sur les prix, lambda, et de son rôle dans la détermination de la stratégie du teneur de marché. Le coefficient est estimé comme le coefficient de régression de la taille du commerce (q) sur la valeur de l'actif (v), et il mesure la relation linéaire entre la taille du commerce et l'impact sur les prix. La vidéo explique l'équation de tarification linéaire et comment la distance entre le prix de transaction réalisé et l'évaluation du marché ex ante est linéairement liée à la taille de la transaction (q) avec le coefficient lambda. L'inverse de lambda sert de mesure de la profondeur du marché, indiquant combien d'échanges peuvent être effectués avant que le prix ne change d'un dollar.
La mesure de l'information véhiculée par la taille du commerce (q) dans le modèle de Kyle est également discutée. L'espérance de q représente l'information neutre, tandis que q moins l'espérance de q indique l'information véhiculée par la taille du commerce. Cette mesure peut être utilisée pour estimer la taille de la valeur fondamentale (v), une taille de transaction plus grande (q) suggérant une valeur plus grande (v). L'orateur présente une interprétation alternative du coefficient en normalisant toutes les variables par leurs écarts-types, ce qui facilite la compréhension de la corrélation entre la valeur fondamentale (v) et la taille du commerce (q). Le processus d'obtention des résultats à partir des diapositives à l'aide des fonctions de densité de probabilité conditionnelle (PDF) et de l'application de la règle de Bayes est brièvement décrit.
Le cours couvre la dérivation de la fonction de densité de probabilité (PDF) dans le modèle de Kyle en utilisant la règle de Bayes. Le PDF est obtenu en multipliant la probabilité d'une valeur donnée de la valeur fondamentale (v) et la probabilité d'une valeur donnée de la taille du commerce (q) étant donné v, divisée par la probabilité de q. Il est expliqué que les trois PDF (valeur fondamentale, taille du commerce compte tenu de la valeur fondamentale et taille du commerce) sont supposées être des distributions normales, et la conférence montre comment les exprimer en termes de moyenne et de variance.
La recherche de la stratégie de spéculation optimale dans le modèle de Kyle est discutée. L'équation de tarification linéaire est donnée au spéculateur, et elle est connectée à l'expression du profit du spéculateur, ce qui donne une expression quadratique du nombre d'unités échangées (x) avec un maximum unique. La conférence conclut que la stratégie de trading optimale pour le spéculateur est donnée par bêta multiplié par la différence entre la valeur fondamentale (v) et la valeur estimée (mu), où bêta est déterminé par 1 sur 2 fois lambda. Il est à noter que le modèle se concentre sur les stratégies linéaires et que d'autres équilibres avec des règles de tarification et des stratégies de négociation non linéaires ne sont pas explorés en raison de la complexité de calcul impliquée.
La conférence traite de la stratégie commerciale des spéculateurs dans le modèle de Kyle, soulignant que les spéculateurs s'attendent à réaliser un profit moyen positif. Les intermédiaires compétitifs et neutres au risque sur le marché ne font aucun profit, tandis que les marchands de bruit génèrent en moyenne des profits négatifs. Cependant, la conférence mentionne que le profit négatif des noise traders peut être compensé par des gains dans les portefeuilles à risque ou les besoins de liquidité, qui ne sont pas explicitement modélisés. Le modèle est considéré comme complet après avoir déduit la stratégie de tarification optimale du concessionnaire compte tenu de la stratégie de négociation des spéculateurs et résolu le problème de négociation des spéculateurs compte tenu de la stratégie de tarification du concessionnaire. Le paramètre d'agressivité (bêta) et le coefficient d'impact sur les prix (lambda) sont exprimés en termes de paramètres de modèle connus, le bêta étant plus élevé lorsque la valeur fondamentale de l'actif est moins volatile.
La vidéo se penche sur les facteurs qui affectent le profit d'un spéculateur par unité échangée et comment cela peut conduire à la nécessité de plus d'échanges pour compenser les faibles bénéfices. Lorsque le profit par unité n'est pas substantiel, la dépense et la perte marginales liées à l'augmentation de la taille des échanges et à la négociation à des prix plus défavorables sont relativement plus faibles. La profondeur du marché, déterminée par 2 fois l'écart type de la demande des commerçants bruyants (sigma u) divisé par l'écart type de la valeur fondamentale (sigma v), augmente avec moins de délits d'initiés et plus de commerce bruyant. Le profit de l'initié s'améliore à mesure que le nombre de marchands de bruit sur le marché augmente et que la valeur de l'actif devient plus volatile. Le cours couvre également le calcul de la variance résiduelle et sa dépendance à la taille du commerce (q).
Le cours aborde le concept de variance résiduelle, qui représente l'incertitude restant sur le marché concernant la valeur fondamentale après que toutes les informations contenues dans la taille de la transaction ont été prises en compte. La variance conditionnelle quantifie la quantité d'informations inconnues qui restent après la négociation, qui devrait être inférieure à l'incertitude initiale car la taille des transactions transmet des informations sur la valeur fondamentale. Dans le modèle de Kyle, le spéculateur d'initié révèle la moitié de ses informations et la profondeur globale du marché est limitée en raison du délit d'initié. Le modèle est décrit comme étant plus complet que le modèle Bloom-Milgram, car il permet d'explorer les effets de la taille du commerce. Contrairement au modèle Bloom-Milgram, le spéculateur du modèle Kyle n'est pas un preneur de prix.
Le conférencier met en évidence l'importance du modèle Kyle dans le cadre des marchés d'enchères groupées avec intermédiaire concessionnaire. Ce modèle permet aux commerçants de choisir la position souhaitée sur un barème de prix prédéterminé, qui influence le prix qu'ils recevront. La conférence mentionne des extensions potentielles du modèle pour incorporer la dynamique, plusieurs cycles de négociation, des enchères infinies et des initiés supplémentaires. Ces extensions introduisent plus de concurrence, une agressivité accrue et une plus grande liquidité, conduisant à la fois à la découverte des prix et à une plus grande liquidité du marché.
L'accent de la conférence se tourne vers les extensions du modèle de Kyle, en considérant des modèles dynamiques avec de multiples initiés et le rôle des concessionnaires en tant qu'intermédiaires. Il est reconnu que parvenir à la fois à la liquidité et à la découverte des prix peut être difficile en raison du fait que les spéculateurs préfèrent le pouvoir de marché et cherchent à éviter la concurrence. La conférence explore les conséquences de différentes hypothèses, telles que la concurrence imparfaite entre les concessionnaires, qui peut entraîner des marchés moins liquides et des inefficacités de tarification, ainsi que l'impact des teneurs de marché averses au risque, introduisant des problèmes d'inventaire dans le modèle. En fin de compte, le modèle de Kyle est présenté comme une base théorique plus avancée et efficace pour l'analyse de marché par rapport au modèle de Stahl.
Le conférencier conclut la discussion en soulignant que le modèle de Kyle fournit un cadre solide pour comprendre la dynamique du marché et analyser divers facteurs qui influencent la liquidité et la tarification du marché. La capacité du modèle à intégrer la taille des échanges et le comportement des différents acteurs du marché, tels que les spéculateurs, les intermédiaires et les marchands de bruit, offre des informations précieuses sur les scénarios de marché réels.
De plus, la conférence souligne que le modèle de Kyle peut être encore étendu pour aborder des dynamiques et des considérations plus complexes. Par exemple, l'incorporation de plusieurs initiés peut capter la présence de divers commerçants informés en concurrence sur le marché. De plus, l'introduction de la dynamique dans le modèle peut tenir compte des facteurs variant dans le temps et de l'évolution des conditions du marché sur plusieurs cycles de négociation. Ces extensions améliorent le réalisme du modèle et fournissent une compréhension plus complète des résultats du marché.
Le conférencier reconnaît également que parvenir à un équilibre entre l'apport de liquidités et la découverte des prix est une tâche difficile. Les spéculateurs, qui jouent un rôle crucial dans la fourniture de liquidités, ont tendance à préférer le pouvoir de marché et peuvent éviter la concurrence. Cette tension inhérente entre la liquidité et la découverte des prix nécessite une exploration et une analyse plus approfondies pour identifier les structures et les mécanismes de marché optimaux qui favorisent les deux objectifs.
En conclusion, le modèle de Kyle est un outil précieux pour étudier la microstructure du marché et comprendre les déterminants de la profondeur du marché, des prix et de la liquidité. Sa capacité à saisir l'impact de la taille des transactions, le comportement des acteurs du marché et le rôle des intermédiaires contribue à une analyse complète des marchés financiers. Avec le potentiel d'extensions et de raffinements, le modèle de Kyle continue d'être un cadre théorique important pour l'analyse de marché et une voie pour de futures recherches dans le domaine de l'économie financière.
Conférence 5, partie 2 : Empirique de l'illiquidité (microstructure des marchés financiers)
Conférence 5, partie 2 : Empirique de l'illiquidité (microstructure des marchés financiers)
Au cours du cours, le professeur approfondit l'estimation de l'empirique de l'illiquidité en démêlant les contributions de divers facteurs théoriques à la liquidité du marché. Cette discussion s'appuie sur les discussions précédentes sur les mesures empiriques de la liquidité et les théories qui expliquent comment la liquidité est influencée par des facteurs tels que la sélection adverse, les coûts de commande et le risque d'inventaire.
Pour faciliter l'analyse, le professeur introduit une notation pour trois facteurs clés : lambda, qui représente la composante de sélection adverse du coefficient d'impact sur les prix ; bêta, qui se rapporte au coefficient d'impact sur les prix associé aux problèmes de risque d'inventaire ; et gamma, qui sert de composante fourre-tout pour la liquidité. Les données utilisées dans le processus d'estimation comprennent les prix des transactions, le flux net d'ordres sur le marché et le signe d'ordre. L'objectif est d'évaluer l'effet de la taille et du signe de l'ordre d'une transaction spécifique sur le marché global.
Ensuite, le conférencier explore l'estimation de l'effet d'une transaction donnée sur les prix des transactions futures sur les marchés financiers. Ils utilisent le modèle Gloston Milgram, qui intègre les coûts de traitement des commandes. Selon ce modèle, le prix de transaction est composé de la valorisation boursière et de la composante coût de traitement des commandes, qui dépend du sens des échanges. En prenant la première différence, on peut obtenir la variation de la valorisation boursière, reflétant la composante de sélection adverse qui intègre les informations de la transaction précédente. Le conférencier montre comment ces informations peuvent être utilisées pour estimer les prix des transactions futures, ce qui donne une expression qui ne contient aucun terme non observable, à l'exception du terme de bruit.
À l'avenir, le conférencier explique le processus d'estimation de la composante de sélection adverse et de la composante de coût de traitement des commandes séparément. L'estimation se fait en deux temps. La première étape consiste à constater que les coûts d'inventaire ou de traitement des commandes sont indépendants de la quantité échangée. Dans la deuxième étape, une régression est effectuée en considérant uniquement la direction des échanges et le volume des échanges. Le conférencier mentionne un document de recherche spécifique qui utilise des données de transaction de la Bourse de New York au début des années 1980, avertissant que le nombre d'observations dans ce document est limité.
En outre, les limites d'une procédure d'estimation en deux étapes utilisée dans un article particulier sont discutées. Cet article n'a estimé que deux facteurs contribuant à l'illiquidité tout en négligeant les coûts d'inventaire. Le conférencier souligne que la séparation des coûts d'inventaire des composants de sélection adverse pose des défis, ce qui rend impossible d'identifier les coefficients séparément. Le conférencier souligne ensuite que le flux d'ordres présente une autocorrélation et que l'introduction d'ordres fractionnés ajoute un degré positif d'autocorrélation à un flux d'ordres autrement non corrélé. Des chercheurs ultérieurs ont tenté d'estimer les trois composantes de la propagation à l'aide de cette spécification, ce qui a entraîné un processus autorégressif d'ordre un, qui modifie l'expression dans l'équation estimée.
L'orateur discute ensuite d'une étude dans laquelle les auteurs ont estimé une équation pour 20 actions majeures à la Bourse de New York. L'étude a révélé que l'autocorrélation du flux d'ordres est, en fait, négative plutôt que positive. Ils ont attribué cette conclusion à la tendance des concessionnaires à dénouer immédiatement tout stock qu'ils auraient pu accumuler, plutôt qu'à fractionner les commandes. L'étude a en outre déterminé que les coûts de commande représentent plus de 60 % de l'écart, soulignant l'importance des coûts de commande dans l'illiquidité. De plus, un tiers de l'écart est dû aux problèmes d'inventaire des concessionnaires, tandis que 10 % sont attribués à la composante de sélection adverse. L'étude a également révélé que la composante de sélection adverse est la plus forte le matin.
La conférence explore ensuite comment la sélection adverse et les problèmes d'inventaire sont équilibrés pendant les heures d'ouverture et de fermeture de la négociation. Le matin, le marché intègre toutes les informations accumulées des heures hors marché, y compris les nouvelles et les informations générées par les marchés du monde entier. Cela conduit à un besoin pour le marché d'assimiler rapidement une quantité importante d'informations, affectant les prix. Le soir, les traders visent à dénouer leurs positions avant la fin de la journée de négociation, ce qui a un impact significatif sur les cours de clôture. Cependant, cette inefficacité est rapidement résolue le matin grâce à des échanges après les heures de bureau qui ramènent les prix à la valeur de marché établie avant l'enchère de clôture.
De plus, le conférencier discute de deux articles qui évaluent l'impact des transactions sur les prix et l'étendue de la sélection adverse sur les marchés financiers. Le premier article se concentre sur l'estimation de la réponse impulsionnelle des prix aux transactions et trouve un effet à court terme significatif, mais un impact à long terme plus faible en raison des coûts de traitement des commandes. L'étude confirme l'hypothèse de l'antisélection, l'impact étant plus prononcé pour les titres moins liquides. Le deuxième article utilise un modèle pour estimer la probabilité d'un commerce informé, en supposant un processus d'arrivée des commerçants qui comprend à la fois des commerçants informés et non informés. Le modèle identifie une importante sélection adverse sur les marchés financiers.
L'orateur se penche ensuite sur l'estimation de la probabilité de négociation informée (PIN) à l'aide de données de la Bourse de New York couvrant la période de 1983 à 1998. PIN représente la probabilité qu'une transaction donnée provienne d'un commerçant informé. L'estimation révèle que la probabilité médiane de négociation éclairée sur les actifs et les actions est d'environ 19 %, 90 % des actions ayant une probabilité de négociation éclairée comprise entre 10 % et 30 %. Cependant, pour les 10 % d'actions restantes, en particulier celles à petite capitalisation et à négociation peu fréquente, la probabilité d'une négociation éclairée peut être beaucoup plus élevée. De plus, cette probabilité est positivement corrélée avec le spread et la volatilité des prix.
En outre, les conférenciers discutent de la manière dont la probabilité d'un trading informé a tendance à être plus élevée sur des marchés plus anonymes en raison de la difficulté d'acquérir une mauvaise réputation en tant que trader informé. Sur ces marchés, les commerçants informés sont plus enclins à s'engager dans le commerce, ce qui entraîne une illiquidité accrue. La section se termine par un résumé des sujets abordés dans le cours, soulignant l'importance des coûts d'ordre dans la détermination des coûts de liquidité. Cependant, les auteurs rappellent aux téléspectateurs que les coûts de commande englobent divers facteurs et que différentes composantes de la propagation peuvent avoir des explications distinctes.
Enfin, le présentateur mentionne un article de blog qui raconte un incident au cours duquel le prix du pétrole a chuté à des valeurs négatives au printemps 2020 en raison de contraintes sur les stocks physiques de stockage de pétrole. De plus, le présentateur recommande de se référer au chapitre 4 d'un manuel, qui fournit des variantes du modèle de Kyle et des exercices pour une pratique plus poussée. Enfin, un aperçu est donné pour l'accent de la semaine à venir, qui se concentre sur les différences entre les marchés des concessionnaires et les marchés des ordres limités, ainsi que sur la façon dont les commerçants et les régulateurs peuvent utiliser l'hétérogénéité pour obtenir les résultats souhaités.
Conférence 6: Limit Order Book Markets (Microstructure des marchés financiers)
Conférence 6: Limit Order Book Markets (Microstructure des marchés financiers)
La conférence se concentre sur la microstructure des marchés financiers et approfondit la distinction entre les marchés de concessionnaires et les marchés axés sur les ordres. Sur les marchés des concessionnaires, un intermédiaire agit en tant qu'intermédiaire et fournit des cotations de prix, servant essentiellement de représentant pour toutes les transactions. D'autre part, les marchés axés sur les ordres fonctionnent différemment, où tous les participants soumettent leurs ordres à un carnet d'ordres à cours limité. Les ordres au marché peuvent alors accéder directement à la liquidité de ce livre sans avoir besoin d'un courtier dédié. Ce changement technologique a conduit à l'émergence du commerce en ligne ou électronique, où les ordres peuvent être appariés et acheminés automatiquement à l'aide de systèmes électroniques.
La vidéo explique les différences entre les marchés des concessionnaires et les marchés axés sur les commandes. Pour les traders de marché qui soumettent des ordres de marché, la distinction entre les deux types de marchés peut ne pas être significative. Cependant, les commerçants qui choisissent de soumettre des ordres à cours limité assument un rôle similaire à celui des concessionnaires. En fournissant de la liquidité au marché, ces négociateurs d'ordres limités sont confrontés à un risque de non-exécution et à un risque de retard, qui ne sont pas rencontrés par les courtiers. Sur les marchés axés sur les ordres, les traders ont le choix entre les ordres au marché et les ordres à cours limité, un choix qui n'existe pas sur les marchés des concessionnaires. Malgré les risques supplémentaires encourus, les ordres limités sont souvent préférés car ils offrent aux commerçants un meilleur prix pour leurs transactions, même s'ils doivent accepter les risques potentiels de non-exécution et de retard.
La vidéo explique ensuite le concept et le choix entre les ordres au marché et les ordres à cours limité dans un marché axé sur les ordres. Les ordres au marché sont exécutés au cours vendeur, tandis que les ordres à cours limité sont exécutés au cours acheteur. Le conférencier met l'accent sur la nature auto-équilibrée des marchés et sur la manière dont le choix entre les ordres au marché et les ordres à cours limité peut avoir un impact sur la profondeur et la liquidité du carnet d'ordres à cours limité. La vidéo explique comment le coût de soumission d'un ordre à cours limité varie en fonction de la saturation du marché. Dans un marché saturé, le coût est plus élevé, mais le bénéfice devient plus important lorsque le marché est étroit. La conférence présente un modèle de Glosten de 1994, qui explore comment les prix sont déterminés dans un marché axé sur les ordres et comment les commerçants à cours limité établissent leurs prix, garantissant l'efficacité des prix. De plus, la vidéo aborde la détermination de la profondeur du carnet d'ordres à cours limité et la façon dont les traders prennent des décisions concernant la prise ou la fourniture de liquidités.
À l'avenir, la vidéo se penche sur la composition d'un carnet d'ordres limités avec des commerçants concurrents pour un seul côté du marché, en se concentrant spécifiquement sur les ordres limités de vente et les ordres d'achat au marché. Une fois que le carnet d'ordres à cours limité est construit, un barème de prix est créé et les commerçants du marché sont confrontés à ce barème. Les prix sont ajustés en fonction du volume et le prix marginal d'achat d'une certaine quantité d'actifs est défini comme le prix auquel la dernière transaction a eu lieu. Le montant total payé pour acheter un volume q est obtenu en intégrant le prix marginal sur toutes les transactions prises, et la dérivée de ce paiement total par rapport à q donne le prix marginal p prime de q.
Un modèle du processus de prise de décision d'un opérateur de marché sur un marché à carnet d'ordres à cours limité est présenté dans la vidéo. Le modèle suppose la présence d'un opérateur de marché par période, noté « i ». L'opérateur du marché détermine la taille de son ordre d'achat, noté "q", en assimilant sa valorisation marginale pour une unité supplémentaire de l'actif au prix marginal de cette unité. L'évaluation marginale représente le taux de substitution du trader entre l'argent et les actifs, appelé "thêta i de q". La vidéo explique que les transactions plus importantes nécessitent plus de capital, ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour acheter plus d'actifs. En conséquence, la volonté effective de payer pour des unités supplémentaires diminue.
L'orateur explique comment l'état de q est lié à la valeur fondamentale de l'actif dans la microstructure des marchés financiers. Bien que cela ne soit pas explicitement décrit, le modèle suppose qu'une valorisation plus élevée pour une transaction d'une taille donnée suggère une valeur d'actif plus élevée. La vidéo explique comment les commerçants à cours limité publient des ordres à cours limité de manière compétitive, mais ne sont exécutés que si un commerçant du marché passe un ordre de taille égale ou supérieure. Cependant, étant donné que les traders limit n'ont pas accès à toutes les informations, ils savent que si leur ordre est exécuté, il est au moins de leur taille spécifiée mais peut ne pas être plus grand.
La vidéo se penche sur la tarification des ordres à cours limité, expliquant que le prix fixé par un trader à cours limité pour la qème unité d'un actif sur un marché du carnet d'ordres à cours limité est l'attente conditionnelle de la valeur fondamentale de l'actif, étant donné que la taille de l'ordre est d'au moins Q. Cela crée un écart intérieur entre les cours acheteur et vendeur lorsque la taille de la commande approche de zéro, ce qui entraîne une discontinuité due au conditionnement. La vidéo souligne que les commerçants de limite profitent toujours de la vente des dernières unités, car leurs prix génèrent un profit moyen nul entre différents cas de commandes importantes et des nouvelles optimistes sur la valeur fondamentale du commerçant du marché. Cependant, le prix marginal du premier actif peut ou non être inférieur à cela.
Le conférencier discute ensuite des conditions que doivent remplir les meilleures cotations ask et bid sur un marché à carnet d'ordres limités. Ces cotations sont conditionnées par la volonté des commerçants du marché d'acheter et de vendre, mais elles ne peuvent pas être conditionnées par des montants spécifiques d'achat ou de vente. Cette condition crée le spread intérieur, qui représente la différence entre le meilleur cours vendeur et le meilleur cours acheteur. Le conférencier explique également comment la discrétion des prix entre en jeu, car les prix respectent souvent un pas de cotation qui limite la quantité de sous-cotation entre concurrents.
Pour illustrer davantage les concepts, l'enseignant présente un modèle similaire au précédent mais qui intègre une grille de prix discrète avec une taille de pas de cotation constante. Le modèle suppose que les ordres limités sont priorisés en fonction du temps et du prix, les ordres affichés en premier étant exécutés en premier et les ordres limités avec des prix inférieurs exécutés avant ceux avec des prix plus élevés. Le conférencier introduit la notation pour représenter le montant fourni à un certain prix et le montant total qu'un commerçant du marché peut obtenir à des prix ne dépassant pas un prix particulier. Le modèle tient également compte du fait que les commandes plus importantes indiquent généralement des valorisations plus élevées, ce qui influence le calcul des attentes. La conférence se termine en expliquant comment la concurrence fonctionne au sein du modèle.
La conférence explique ensuite le processus de fourniture d'ordres limités à chaque tick dans un système de type file d'attente. Le trader marginal qui soumet le dernier ordre à chaque niveau de prix ne réalise aucun profit, tandis que le trader suivant qui tente de soumettre un ordre au même niveau de prix ne le trouve plus rentable et passe au tick suivant. Ce processus peut être illustré à l'aide d'un graphique où la courbe d'offre ressemble à une fonction en escalier. Le premier trader gagne généralement un profit positif attendu, tandis que le dernier trader ne reçoit généralement aucun profit attendu.
Le conférencier discute de la condition de profit zéro pour les ordres marginaux dans un marché du carnet d'ordres à cours limité. Les ordres infra-marginaux peuvent générer un profit positif basé sur le profit attendu du trader limite multiplié par la probabilité d'exécution de l'ordre, qui est égale au coût d'affichage "c". L'expression reliant le niveau de prix « ak » et la profondeur cumulée « yk » se compose de deux composantes : le terme d'antisélection au prix et la composante de risque d'exécution. Le conférencier incorpore le coût d'affichage "c" dans le graphique et fournit des exemples de variables aléatoires binaires et continues pour modéliser les traders sur le marché.
Le concept d'équilibre dans la microstructure des marchés financiers est ensuite introduit. Le modèle avec des prix continus et un équilibre discret est utilisé, où deux prix, "a1" et "a2", sont déterminés de sorte que la profondeur à "a1" soit égale à "qs" et la profondeur cumulée à "a2" soit égale à "ql." L'hypothèse est faite qu'un commerçant de bruit emploie l'un des quatre métiers avec des probabilités égales : un petit achat, un gros achat, une petite vente ou une grande vente. Le spéculateur n'échange également que l'une des deux unités, soit "qs" ou "ql". Enfin, les prix de "a1" et "a2" doivent satisfaire deux équations pour déterminer la valeur fondamentale attendue pour chaque taille d'ordre d'un côté particulier du commerce.
L'orateur explique le concept d'équilibre dans un simple modèle de marché du carnet d'ordres à cours limité. L'équilibre englobe les stratégies des deux groupes d'acteurs actifs sur le marché : les commerçants de limite et les commerçants de marché. Les commerçants à cours limité fixent les prix, tels que "a1" et "a2", sur la base de la condition de profit nul, tandis que les commerçants du marché décident quels ordres soumettre et négocier de manière optimale en fonction de probabilités conditionnées d'être informés ou non informés. Les expressions dérivées démontrent que les conditions d'équilibre sont remplies, établissant ce modèle comme un équilibre.
La vidéo présente ensuite des exemples de marchés de carnets d'ordres limités. Dans un exemple, des niveaux de prix discrets surviennent en raison de la discrétion des stratégies des traders bruyants, ce qui se traduit par seulement deux niveaux d'ordre possibles et effectivement deux groupes d'événements possibles. L'impact sur les prix est positif en raison de la stratégie des commerçants non informés. Un autre exemple est introduit où la taille des ordres de marché suit une distribution exponentielle. L'équation d'impact sur les prix suppose lambda fois x pour un facteur d'impact sur les prix constant lambda, qui mesure le caractère informatif du flux de commandes. Bien que cet exemple soit significatif, la vidéo se concentre principalement sur la façon dont le carnet d'ordres à cours limité est formé en fonction du comportement des commerçants du marché et présente une analyse de forme réduite.
L'orateur explique comment dériver une espérance conditionnelle à l'aide de la fonction de densité de probabilité conditionnelle (pdf) de "q", qui est basée sur la profondeur cumulée "yk" pour les commerçants de limite. En appliquant la règle de Bayes, l'orateur démontre une méthode simple pour calculer la valeur fondamentale attendue "v", qui représente le prix que le trader limite fixerait pour l'unité "ykth" de l'actif. L'expression finale de la fdp conditionnelle des tailles d'échange "q" intègre la distribution exponentielle, et l'intégration par parties est utilisée pour dériver l'équation d'impact linéaire sur les prix. L'inclusion du facteur « 1/thêta » donne l'étalement intérieur de l'équation.
Le cours conclut en résumant le lien entre l'équation reliant le tick "ak" et la profondeur cumulée au tick "yk" dans un marché aux ticks prédéterminés, en tenant compte des paramètres du modèle de coût d'affichage. La conférence insiste sur l'impact du coût d'affichage et la nécessité d'inverser l'expression dans un marché aux ticks prédéterminés. Le conférencier indique que le rôle de la fourniture de liquidité diffère pour les négociateurs et les courtiers en limite en raison de leurs environnements informationnels distincts, ce qui entraîne des résultats de marché différents. La prochaine conférence explorera comment la taille des ticks et les règles de priorité affectent les résultats du marché grâce à une analyse dynamique qui considère un modèle de salon où les traders ont le choix entre les ordres à cours limité et les ordres au marché. L'instructeur fournit aux étudiants des questions pratiques tirées du manuel pour renforcer leur compréhension.
Le conférencier commence par introduire le concept de pas de cotation, qui fait référence à l'incrément de prix minimum auquel les titres peuvent être cotés ou négociés. La taille du pas de cotation joue un rôle crucial dans la microstructure du marché car elle affecte la granularité des niveaux de prix et la rentabilité potentielle des commerçants à cours limité. Un pas de cotation plus petit permet des niveaux de prix plus élevés et une différenciation des prix plus fine, ce qui peut entraîner une concurrence accrue et des écarts plus serrés sur le marché. D'un autre côté, un pas de cotation plus important peut entraîner des niveaux de prix moins élevés et des écarts plus larges.
Ensuite, la conférence explore l'impact de la taille du pas de cotation sur le résultat d'équilibre dans un marché du carnet d'ordres à cours limité. Le modèle suppose que les traders ont le choix entre soumettre des ordres à cours limité ou des ordres au marché. Les ordres à cours limité ont priorité sur les ordres au marché, ce qui signifie qu'ils sont exécutés en premier à un niveau de prix donné. Le conférencier explique que la taille du pas de cotation affecte le nombre d'ordres à cours limité qui peuvent être soumis et exécutés à chaque niveau de prix.
L'orateur présente un modèle de salon pour analyser l'interaction dynamique entre les ordres à cours limité et les ordres au marché. Dans ce modèle, les traders alternent entre la soumission d'ordres à cours limité et d'ordres au marché, en fonction du résultat du tour précédent. Le cours se concentre sur le cas où la taille du tick est petite par rapport à l'écart type des changements de valeurs fondamentales. Dans ce scénario, le résultat d'équilibre est caractérisé par un prix stable, où les ordres à cours limité dominent les ordres de marché en raison de leur priorité.
L'enseignant explique que la stabilité du prix d'équilibre résulte d'un mécanisme de rétroaction. Lorsqu'un trader observe que le carnet d'ordres à cours limité est mince, ce qui indique une faible liquidité, il est plus susceptible de soumettre un ordre à cours limité. Cette augmentation des ordres à cours limité stimule la liquidité sur le marché, attirant davantage d'ordres au marché et renforçant la prédominance des ordres à cours limité. À l'inverse, lorsque le carnet d'ordres à cours limité est épais, ce qui indique une liquidité élevée, les traders sont plus enclins à soumettre des ordres au marché, ce qui réduit la prédominance des ordres à cours limité.
La conférence souligne que la taille des ticks joue un rôle crucial dans ce mécanisme de rétroaction. Avec une taille de cotation plus petite, il y a plus de niveaux de prix, permettant une différenciation plus fine et un processus de rétroaction plus efficace. Cela conduit à un prix d'équilibre plus stable et à des spreads plus serrés. En revanche, un pas de cotation plus grand limite le nombre de niveaux de prix, réduit l'efficacité du mécanisme de rétroaction et conduit potentiellement à un équilibre moins stable avec des écarts plus larges.
Le conférencier discute également de l'impact des règles de priorité sur les résultats du marché. Les règles de priorité déterminent l'ordre dans lequel les ordres sont exécutés à un niveau de prix donné. Le cours introduit deux règles de priorité : la priorité prix-temps et la priorité au prorata. Sous la priorité prix-temps, le premier ordre soumis à un niveau de prix donné est exécuté en premier. Sous priorité au prorata, les ordres à un niveau de prix donné sont exécutés proportionnellement en fonction de leur taille.
L'orateur explique que les règles de priorité peuvent affecter les résultats du marché en influençant le comportement des commerçants. La priorité prix-temps encourage les traders à soumettre leurs ordres tôt pour obtenir la priorité, ce qui peut conduire à un niveau plus élevé de liquidité affichée sur le marché. La priorité au prorata, en revanche, incite les traders à soumettre des ordres plus importants pour recevoir une plus grande part du volume exécuté.
La conférence se termine en soulignant l'interaction entre le pas de cotation et les règles de priorité dans la détermination des résultats du marché. Le choix du pas de cotation affecte le nombre de niveaux de prix et l'efficacité du mécanisme de rétroaction, tandis que les règles de priorité influencent le comportement des traders et la répartition du volume exécuté. Ces deux facteurs jouent un rôle important dans la formation de la dynamique du marché et de l'apport de liquidités dans un marché à carnet d'ordres à cours limité.
Les étudiants sont encouragés à approfondir ces sujets par le biais de lectures et d'exercices pratiques afin d'approfondir leur compréhension de la microstructure du marché et de ses implications pour les stratégies de négociation et les résultats du marché.
Exercice cours 3, partie 1 (Microstructure des marchés financiers)
Exercice cours 3, partie 1 (Microstructure des marchés financiers)
Dans la conférence portant sur la microstructure des marchés financiers, l'orateur fournit une explication détaillée des différences entre les marchés de concessionnaires et les marchés axés sur les ordres. Sur les marchés de concessionnaires, il y a un intermédiaire qui cite les prix et gère toutes les transactions au nom des participants au marché. D'autre part, sur les marchés axés sur les ordres, les participants soumettent leurs ordres à un carnet d'ordres à cours limité, et les ordres de marché sont exécutés en prélevant des liquidités sur le carnet sans l'intervention d'un courtier dédié. L'avènement de la technologie de négociation électronique a permis le développement de marchés axés sur les ordres, où les échanges ont lieu en ligne et les ordres sont appariés et acheminés automatiquement.
La vidéo souligne que pour les traders du marché qui soumettent des ordres au marché, le choix entre les marchés des concessionnaires et les marchés axés sur les ordres ne fait pas de différence significative. Cependant, pour les commerçants qui soumettent des ordres à cours limité, ils assument le rôle de courtiers en fournissant la liquidité du marché. Ces commerçants sont confrontés à un risque de non-exécution et à un risque de retard, auxquels ne sont pas confrontés les concessionnaires sur les marchés des concessionnaires. Sur les marchés axés sur les ordres, les traders ont le choix entre les ordres au marché et les ordres à cours limité. Malgré les risques encourus, les ordres à cours limité sont privilégiés car ils offrent aux traders un meilleur prix sur leurs transactions.
Le concept d'ordres au marché et d'ordres limités dans un marché axé sur les ordres est expliqué dans la vidéo. Les ordres au marché sont exécutés au cours vendeur lors de l'achat ou au cours acheteur lors de la vente. Les ordres à cours limité, en revanche, permettent aux traders de spécifier le prix auquel ils sont prêts à acheter ou à vendre l'actif. La vidéo met en évidence la nature auto-équilibrée des marchés et la manière dont le choix entre les ordres au marché et à cours limité affecte la profondeur et la liquidité du carnet d'ordres à cours limité. Il explique également comment le coût et les avantages de la soumission d'un ordre à cours limité varient en fonction de la saturation du marché. Dans les marchés étroits, l'avantage d'un meilleur prix l'emporte sur les risques de non-exécution et de retard.
Le conférencier présente un modèle proposé par Glosten en 1994, qui examine comment les prix sont déterminés dans un marché axé sur les ordres et comment les commerçants à cours limité fixent leurs prix pour assurer l'efficacité du marché. La vidéo aborde également la manière dont la profondeur du carnet d'ordres à cours limité est déterminée et la manière dont les traders font des choix entre prendre et créer des liquidités.
La composition d'un carnet d'ordres à cours limité avec des négociateurs concurrents pour un seul côté du marché (par exemple, des ordres de vente) est expliquée. Une fois le livre composé, un barème de prix est créé et les commerçants du marché sont confrontés à ce barème. Les prix sont ajustés en fonction du volume et le prix marginal pour une quantité souhaitée d'actifs à acheter est déterminé. Le montant total payé pour acheter un volume particulier est calculé en utilisant l'intégrale du prix marginal sur toutes les transactions. La première dérivée de ce montant total payé représente le prix marginal pour la quantité souhaitée.
La vidéo présente un modèle du processus de prise de décision d'un opérateur de marché dans un marché à carnet d'ordres à cours limité. Chaque période, étiquetée « i », est associée à un opérateur de marché qui détermine la taille de l'ordre d'achat « q » en assimilant leur évaluation marginale pour l'unité suivante de l'actif au prix marginal d'une unité supplémentaire. La valorisation marginale représente le taux marginal de substitution du trader entre la monnaie et les actifs. Les échanges plus importants nécessitent plus de capital, ce qui entraîne une diminution de la volonté effective de payer pour d'autres unités.
L'orateur discute de la relation entre l'état de la quantité "q" et la valeur fondamentale de l'actif dans la microstructure des marchés financiers. Bien que la vidéo n'explique pas explicitement le lien exact entre l'état et la valeur de l'actif, le modèle suppose que des valorisations plus élevées pour une taille de transaction donnée indiquent une valeur d'actif plus élevée. L'orateur explique également comment les commerçants à cours limité affichent leurs ordres à cours limité de manière compétitive, mais les ordres ne sont exécutés que lorsqu'un commerçant du marché passe un ordre de taille égale ou supérieure. Le trader à cours limité peut ne pas connaître la taille exacte de l'ordre au marché qui a exécuté son ordre à cours limité.
La vidéo se penche sur la tarification des ordres à cours limité sur un marché du carnet d'ordres à cours limité. Le prix fixé par un trader à cours limité pour la qème unité d'un actif est donné par l'espérance conditionnelle de la valeur fondamentale de l'actif, étant donné que la taille de l'ordre est d'au moins q. Cela conduit à l'écart intérieur entre les cours acheteur et vendeur lorsque la taille de l'ordre se rapproche de zéro. Cependant, l'équation de tarification crée une discontinuité à zéro en raison du conditionnement. La vidéo note que les commerçants limitent toujours les bénéfices sur la vente des dernières unités, car leur prix génère un bénéfice moyen nul entre les cas de commandes importantes et les nouvelles optimistes concernant la valeur fondamentale du commerçant du marché. Le prix marginal du premier actif peut ou non être inférieur à cela.
Le conférencier discute des conditions que doivent remplir les meilleures cotations ask et bid sur un marché à carnet d'ordres limités. Ces cotations sont conditionnées par la volonté des commerçants du marché d'acheter ou de vendre, mais ne peuvent pas être conditionnées par le montant spécifique de l'achat ou de la vente. Cela crée le spread intérieur, qui représente la différence entre le meilleur cours vendeur et le meilleur cours acheteur. Le conférencier explique également comment la discrétion des prix entre en jeu, les prix étant souvent soumis à un pas de cotation qui limite la sous-cotation entre concurrents.
Un modèle est introduit, qui est similaire au précédent mais intègre une grille de prix discrète avec une taille de pas de cotation constante. Dans ce modèle, les ordres à cours limité sont hiérarchisés en fonction du temps et du prix, les ordres antérieurs étant exécutés en premier et les ordres les moins chers exécutés avant les plus chers. Le conférencier introduit la notation pour désigner le montant fourni à un certain prix et le montant total qui peut être obtenu par un commerçant du marché à des prix ne dépassant pas ce prix. Le modèle suppose que les commandes plus importantes indiquent généralement des valorisations plus élevées, ce qui est pris en compte lors du calcul de l'attente. La conférence se termine par une explication du fonctionnement de la concurrence dans ce modèle.
La vidéo explique le processus de livraison des ordres limités à chaque tick dans un système de type file d'attente. Le trader marginal qui soumet le dernier ordre à chaque niveau de prix ne réalise aucun profit, tandis que le trader suivant qui essaie de soumettre un ordre au même niveau de prix ne le trouve plus rentable. Par conséquent, ils passent au tick suivant. Ce processus peut être illustré à l'aide d'un graphique où la courbe d'offre prend la forme d'une fonction en escalier. Le premier trader réalise généralement un profit positif attendu, tandis que le dernier trader ne reçoit généralement aucun profit attendu.
Le conférencier discute de la condition de profit zéro pour les ordres marginaux dans un marché du carnet d'ordres à cours limité. Les ordres infra-marginaux peuvent générer un profit positif basé sur le profit attendu du trader limite multiplié par la probabilité d'exécution de l'ordre, qui est égale au coût d'affichage "c". L'expression reliant le niveau de prix « ak » et la profondeur cumulée « yk » comprend deux termes : le terme d'antisélection et la composante de risque d'exécution. Le conférencier incorpore le coût d'affichage "c" dans le graphique et fournit des exemples de variables aléatoires binaires et continues pour modéliser les traders sur le marché.
L'équilibre de la microstructure des marchés financiers est ensuite discuté. Le modèle à prix continus et équilibre discret est utilisé, impliquant deux prix, « a1 » et « a2 ». La profondeur à « a1 » est égale à « qs », tandis que la profondeur cumulée à « a2 » est égale à « ql ». L'hypothèse est faite qu'un commerçant de bruit emploie l'un des quatre métiers avec des probabilités égales : petit achat, gros achat, petite vente ou grande vente. Le spéculateur n'échange également que l'une des deux unités, soit "qs" ou "ql". Enfin, les prix de "a1" et "a2" doivent satisfaire deux équations pour déterminer la valeur fondamentale attendue pour chaque taille d'ordre sur un côté spécifique du commerce.
L'orateur explique le concept d'équilibre dans un simple modèle de marché du carnet d'ordres à cours limité. L'équilibre consiste en des stratégies des deux groupes d'acteurs actifs sur le marché : les commerçants de limite et les commerçants de marché. Les commerçants à cours limité fixent des prix tels que "a1" et "a2" sur la base de conditions de profit nul, tandis que les commerçants du marché décident quels ordres soumettre et négocier de manière optimale en fonction de probabilités conditionnées d'être informés ou non informés. Les expressions dérivées montrent que les conditions d'équilibre sont remplies, faisant de ce modèle un équilibre.
La vidéo présente un exemple de marchés de carnet d'ordres limités où des niveaux de prix discrets surviennent en raison de la discrétion de la stratégie du négociant de bruit, ce qui entraîne seulement deux niveaux d'ordres possibles et effectivement deux groupes d'événements possibles. L'impact sur les prix est positif en raison de la stratégie des commerçants non informés. Un autre exemple est introduit où les tailles d'ordres de marché sont distribuées selon une distribution exponentielle. L'équation d'impact sur les prix suppose un facteur d'impact sur les prix constant, lambda, qui mesure le caractère informatif du flux de commandes. Bien que cet exemple soit significatif, la vidéo se concentre principalement sur la façon dont le carnet d'ordres à cours limité est formé compte tenu du comportement des commerçants du marché et fournit une analyse de forme réduite.
L'orateur explique comment dériver une espérance conditionnelle à l'aide de la fonction de densité de probabilité conditionnelle (pdf) de "q", qui est basée sur la profondeur cumulée "yk" pour les commerçants de limite. En appliquant la règle de Bayes, l'orateur démontre un moyen simple de calculer la valeur fondamentale attendue "v", qui est le prix que le trader limite fixerait pour la "yk"-ième unité de l'actif. L'expression finale de la fdp conditionnelle des tailles d'échange "q" utilise la distribution exponentielle, et l'intégration par parties est utilisée pour dériver l'équation d'impact linéaire sur les prix. Cependant, le facteur de un sur "thêta" donne la propagation à l'intérieur de l'équation.
Le conférencier conclut la discussion sur les marchés commandés par les ordres en se concentrant sur le lien entre l'équation reliant le tick "ak" et la profondeur cumulée au tick "yk", en tenant compte des paramètres du modèle de coût d'affichage. La conférence met en évidence l'impact du coût d'affichage et la nécessité d'inverser l'expression dans un marché aux ticks prédéterminés. Le conférencier indique que le rôle de fourniture de liquidités d'un marché diffère pour les négociateurs et les courtiers en limites en raison de leurs environnements informationnels distincts, ce qui entraîne des résultats de marché différents. La prochaine conférence explorera comment la taille des ticks et les règles de priorité affectent les résultats du marché avec une analyse dynamique, en considérant un modèle de salon qui donne aux traders le choix entre les ordres à cours limité et les ordres au marché. L'instructeur fournit quelques questions pratiques du manuel sur lesquelles les étudiants peuvent travailler.
représenté en fonction du nombre de commerçants informés, démontrant que lorsque le nombre de commerçants informés augmente, le profit global de tous les spéculateurs diminue tandis que le profit de chaque spéculateur individuel diminue également.
Exercice cours 3, partie 2 (Microstructure des marchés financiers)
Exercice cours 3, partie 2 (Microstructure des marchés financiers)
L'instructeur présente le modèle de glosage, qui est un modèle de marché similaire au modèle de Kyle mais avec un trader limite au lieu d'un revendeur. Dans ce modèle, le trader à cours limité soumet des ordres à cours limité et ne dispose pas d'informations sur la taille totale de la file d'attente des échanges. Le négociant à cours limité ne peut que conditionner le fait que son ordre a été exécuté. En conséquence, le prix dans ce modèle sera discriminatoire, ce qui signifie que l'opérateur du marché qui soumet un ordre au marché exécutera différentes parties de son ordre à des prix différents au fur et à mesure qu'il grimpe dans le livre.
Pour analyser ce modèle, l'instructeur discute de l'hypothèse d'une distribution des tailles des transactions sur le marché et de la manière dont les commerçants informés se comportent pour générer une équation linéaire d'impact sur les prix. Ils supposent que les commerçants de limite n'affectent pas ce comportement. L'instructeur se penche ensuite sur la valeur attendue du prix marginal de la dernière unité échangée et explique comment elle peut être représentée à l'aide de la loi des anticipations itérées. Ils expriment également la valeur attendue de la taille conditionnelle du commerce supérieure à un seuil donné.
Ensuite, l'instructeur explique comment trouver la valeur attendue d'un actif étant donné que la taille de la transaction est supérieure à un certain niveau. Ils dérivent une densité de probabilité conditionnelle pour les tailles de transactions supérieures à une certaine valeur et l'utilisent pour calculer l'espérance conditionnelle. Le processus consiste à prendre l'intégrale de la taille des échanges par rapport à la densité conditionnelle des tailles des échanges. Ils présentent deux expressions possibles pour le résultat final.
L'instructeur explique en outre comment utiliser la densité conditionnelle pour trouver la valeur attendue de la valeur fondamentale étant donné que la taille de la transaction est supérieure à un niveau fixe. Ils considèrent le profit total attendu du trader limite, en tenant compte de la probabilité de transaction, du profit de transaction et du coût d'affichage. On suppose que les commerçants de limite sont compétitifs. En considérant la distribution des tailles des transactions et la distribution de la valeur fondamentale conditionnelle à la taille des transactions, une expression est dérivée qui relie le prix d'une unité spécifique et la profondeur du marché.
La vidéo passe ensuite de l'hypothèse de tailles de ticks et de la recherche de valeurs spécifiques à l'examen du comportement des traders informés compte tenu des limites du marché. L'hypothèse est faite que certains commerçants sont informés tandis que d'autres ne le sont pas, et les commerçants informés optimisent avec une probabilité pi. Les traders non informés soumettent des ordres d'achat ou de vente avec une probabilité égale à une taille de distribution exponentielle. Le scénario suppose un carnet d'ordres à cours limité continu sans pas de cotation. L'instructeur fournit un indice du manuel indiquant que l'espérance conditionnelle pour cette configuration peut être trouvée via le paramètre de distribution sigma.
L'intuition géométrique de la décision commerciale du spéculateur est discutée. Le spéculateur vise à acheter une certaine partie de l'actif lorsque sa valeur est supérieure à un prix minimal indiqué par une étoile. Le commerçant du marché remonte la courbe de l'offre, payant des prix discriminatoires pour chaque unité achetée. La stratégie optimale pour le trader informé est de soumettre une taille d'ordre basée sur une proportion de la valeur de l'actif jusqu'à ce que la courbe d'offre croise la valeur. Le coût marginal d'achat de la première unité est donné par le prix marginal sur la courbe d'offre, tandis que le bénéfice marginal est donné par la valeur de l'actif.
L'instructeur discute ensuite de la relation entre le revenu marginal et le coût marginal dans la microstructure du marché financier. Le commerçant achètera des unités tant que le coût marginal est inférieur à la valeur et que le prix marginal est inférieur au revenu marginal. La partie B de la vidéo se concentre sur la dérivation de la courbe d'offre à l'aide des concepts abordés dans la partie A et de la condition de profit nul. La condition de profit nul stipule que le prix marginal de la qème unité doit être égal à la valeur attendue de l'évaluation fondamentale. La probabilité que l'ordre au marché provienne d'un trader informé peut être déterminée à l'aide de la règle de Bayes.
La probabilité conditionnelle qu'un commerçant soit informé est discutée, étant donné que la taille de la transaction est au moins une certaine valeur. La probabilité est calculée en multipliant la probabilité inconditionnelle qu'un trader soit informé par la probabilité que le trader informé soumette un ordre d'achat d'au moins cette valeur. Des probabilités similaires pour les commerçants non informés sont impliquées dans les dénominateurs, et lors de la simplification, une expression de la probabilité conditionnelle est obtenue avec plusieurs termes exponentiels. Cette valeur alpha est nécessaire pour calculer l'espérance conditionnelle de la valeur fondamentale, ce qui aide à dériver la courbe d'offre ou la profondeur cumulée du marché.
La vidéo explique comment le livre de marché devient plus mince lorsqu'il y a des commerçants plus informés ou lorsque la volatilité augmente. Au fur et à mesure que des transactions plus informées se produisent, le coût de la négociation pour le revendeur augmente, ce qui réduit l'empressement des commerçants à limiter à soumettre leurs ordres. De même, la profondeur du marché diminue lorsque la volatilité augmente, ce qui rend les commerçants de limite plus réticents à soumettre leurs ordres. Les mathématiques impliquées dans ces développements sont relativement simples et l'intuition qui les sous-tend s'aligne sur ce qui a été observé dans de nombreux modèles.
En outre, la vidéo explore le choix auquel sont confrontés les commerçants informés entre négocier à des prix discriminatoires dans un carnet d'ordres à cours limité ou négocier avec un revendeur tout en révélant la taille de leur ordre. La principale différence réside dans la façon dont les prix sont formés, car les revendeurs conditionnent les prix sur la taille totale de la transaction, tandis que les commerçants limites conditionnent les prix sur la taille de leur commande au-dessus d'un certain niveau. En général, les commerçants devraient choisir d'échanger de petites commandes contre un courtier pour faire comprendre qu'ils n'ont pas un fort avantage en matière d'information. À l'inverse, ils devraient choisir de négocier des ordres importants en utilisant un carnet d'ordres à cours limité pour exploiter les informations limitées des commerçants à cours limité et obtenir de meilleurs prix que ceux qu'offrirait un courtier.
En outre, la vidéo explore le choix auquel sont confrontés les commerçants informés entre négocier à des prix discriminatoires dans un carnet d'ordres à cours limité ou négocier avec un revendeur tout en révélant la taille de leur commande. La principale différence réside dans la façon dont les prix sont formés, car les revendeurs conditionnent les prix sur la taille totale de la transaction, tandis que les commerçants limites conditionnent les prix sur la taille de leur commande au-dessus d'un certain niveau. En général, les commerçants devraient choisir d'échanger de petites commandes contre un courtier pour faire comprendre qu'ils n'ont pas un fort avantage en matière d'information. À l'inverse, ils devraient choisir de négocier des ordres importants en utilisant un carnet d'ordres à cours limité pour exploiter les informations limitées des commerçants à cours limité et obtenir de meilleurs prix que ceux qu'offrirait un courtier.
Enfin, l'instructeur répond à la préoccupation concernant les pas de cotation dans le carnet d'ordres à cours limité. Dans ce contexte, les pas de cotation font référence à certains niveaux de prix fixes qui déterminent les prix autorisés sur le marché. Plus le pas de cotation est grand, plus les commerçants de limite de profit peuvent gagner, potentiellement aux dépens des commerçants du marché. En conséquence, la soumission à un carnet d'ordres à cours limité devient moins attrayante par rapport à un marché de concessionnaires où le concessionnaire peut coter n'importe quel prix souhaité.
Cours 7, partie 1 : Conception du marché (microstructure des marchés financiers)
Cours 7, partie 1 : Conception du marché (microstructure des marchés financiers)
Dans la conférence précédente, l'orateur a donné un rappel sur les marchés du carnet d'ordres limités ou les marchés axés sur les ordres, en se concentrant sur le modèle de Claussen. Ce modèle a mis en évidence que les limit traders agissent comme des fournisseurs de liquidités sur le marché, similaires aux dealers, mais avec une approche différente en raison d'un désavantage informationnel. La conférence a ensuite introduit diverses dimensions de la conception du marché qui peuvent influencer le commerce et l'environnement du marché dans les marchés axés sur les ordres. Ces dimensions incluent les pas de cotation, les règles de priorité et l'inclusion des concessionnaires. L'orateur a souligné que la compréhension de ces dimensions est cruciale pour une régulation efficace du marché, et leurs effets seront explorés plus en détail dans la conférence.
L'accent principal de la conférence était sur l'analyse dynamique des marchés axés sur les ordres et le processus de prise de décision pour les commerçants quant à savoir s'il faut soumettre des ordres de marché ou des ordres à cours limité. Cette décision est une décision courante prise par les commerçants sur les marchés réels. La conférence s'est penchée sur la réglementation des pas de cotation et son impact sur la liquidité et la profondeur du marché. Cependant, il a également mis en évidence les conséquences involontaires potentielles de ces réglementations, car elles peuvent avoir l'effet inverse et fausser les incitations des agents, conduisant à des résultats inefficaces. Des graphiques ont été utilisés pour aider à expliquer comment la courbe d'offre générée par le carnet d'ordres à cours limité représente les informations disponibles pour les commerçants lorsqu'une transaction a lieu.
Le conférencier a ensuite discuté du concept de la ligne de profit zéro pour les commerçants à cours limité dans un marché concurrentiel avec des ticks continus. Cette ligne représente le prix auquel un trader limite fixe son ordre pour s'assurer qu'aucun profit n'est réalisé. Cependant, avec des ticks discrets, la ligne de profit zéro se déplace lorsque les traders à cours limité soumettent des ordres, générant potentiellement des bénéfices positifs. Dans un marché à priorité temporelle, le carnet d'ordres à cours limité fonctionne selon le principe du premier arrivé, premier servi, donnant la priorité aux ordres antérieurs par rapport aux ultérieurs. Par conséquent, une fois que le point de profit zéro est atteint à un prix spécifique, aucun autre ordre à cours limité ne sera présent dans le livre.
L'impact de la réduction du pas de cotation sur le marché a ensuite été examiné. Des pas de cotation plus petits entraînent une fixation des prix à des incréments plus fins, ce qui se traduit géométriquement par une baisse du potentiel de profit pour les commerçants à cours limité. Le profit moyen des limit traders diminue, ce qui entraîne une réduction du nombre de limit traders participant au marché et par conséquent moins de profondeur dans le carnet d'ordres. Bien qu'une diminution de l'écart acheteur-vendeur puisse se produire, elle est généralement minime en raison d'erreurs d'arrondi, plutôt qu'une diminution significative.
À l'avenir, le conférencier a discuté des effets du pas de cotation sur la microstructure des marchés financiers. Le pas de cotation fait référence à l'incrément de prix minimum auquel un titre peut évoluer. La diminution de la taille du tick conduit à un écart acheteur-vendeur plus étroit et à une liquidité accrue, mais cela peut également chasser certains traders de limite du marché. En conséquence, la profondeur du marché diminue et la récupération de la liquidité après les transactions devient plus lente, ce qui a un impact sur la résilience du marché. Ces conclusions ont été étayées par des tests effectués sur le NYSE lorsque la taille du tick est passée de 1/8 à 1/16 de dollar, ce qui correspond aux effets prédits. Pour susciter une discussion plus approfondie, le conférencier a posé une question ouverte sur le rôle de la priorité temporelle sur le marché et a inclus une citation de Man Winner sur HFT 101.
L'importance du pas de cotation dans la conception du marché et son impact sur la priorité des prix par rapport à la priorité temporelle ont ensuite été discutés. Des pas de cotation plus petits donnent une plus grande importance à la priorité de prix par rapport à la priorité de temps. Des tailles de cotation inférieures peuvent être utilisées pour équilibrer les deux priorités, éliminant potentiellement les traders à haute fréquence tout en attirant les traders plus lents. La conférence a également présenté l'attribution au prorata comme alternative à la priorité temporelle. L'allocation au prorata attribue les actions à tous les ordres limités à un niveau de prix donné proportionnellement à leur taille lorsqu'un ordre au marché est reçu.
La vidéo a ensuite exploré l'allocation au prorata sur des marchés concurrentiels. Sur ces marchés, le dernier trader à cours limité qui a soumis un ordre à un tick donné ne reçoit aucun profit. Cependant, tous les traders à ce niveau de tick sont traités de la même manière, ce qui entraîne un profit nul pour tous les traders collectivement à ce tick. Par conséquent, la courbe d'offre globale sur le marché présente une plus grande profondeur à un tick donné. Cependant, cela n'implique pas nécessairement qu'une plus grande quantité sera disponible à un niveau de prix spécifique.
Le concept d'allocation au prorata a été examiné plus avant, en particulier sur des marchés tels que les contrats à terme électroniques sur les taux d'intérêt à court terme et le marché des bons du Trésor américain à deux ans. Bien que l'allocation au prorata puisse améliorer la profondeur à chaque niveau de prix, elle peut également entraîner une baisse des bénéfices pour les traders de limite, les éloignant potentiellement du marché. La conférence a également abordé les marchés hybrides, où les concessionnaires sont introduits dans les marchés axés sur les ordres pour fournir des liquidités supplémentaires. Cependant, cette inclusion peut annuler les avantages, car les commerçants à cours limité adaptent leur comportement à la présence de concessionnaires.
Enfin, le conférencier a discuté des actions d'un concessionnaire sur un marché avec des ticks rouges et une priorité de prix. La rentabilité des traders à cours limité a été examinée, révélant que les petites commandes génèrent des bénéfices tandis que les grosses commandes entraînent des pertes. Dans un tel scénario, le concessionnaire observe la taille des ordres de marché entrants et doit offrir un prix qui dépasse le seuil de rentabilité tout en améliorant les prix indiqués dans le carnet d'ordres à cours limité. Ce faisant, le concessionnaire peut générer des profits et potentiellement améliorer l'exécution de la transaction.
De plus, l'impact des concessionnaires sur le carnet d'ordres à cours limité et la liquidité globale du marché a été abordé. Les concessionnaires peuvent tirer profit en proposant des prix plus favorables que ceux du carnet d'ordres à cours limité. Cependant, cela signifie qu'ils prennent de manière sélective des ordres à cours limité rentables tout en ne relayant que ceux qui ne sont pas rentables dans le carnet d'ordres. En conséquence, les limit traders sont progressivement chassés du marché et la liquidité fournie par les dealers remplace la liquidité précédemment offerte par les limit traders. Par conséquent, l'ajout de courtiers diminue la liquidité et la profondeur du marché dans des conditions de marché favorables. Cependant, il peut augmenter la liquidité en période défavorable en fournissant une forme d'assurance de liquidité pour le marché.
En conclusion, la conférence a mis en lumière divers aspects des marchés axés sur les ordres et leur dynamique. Il a souligné l'importance de comprendre les dimensions de la conception du marché telles que les tailles de cotation, les règles de priorité et le rôle des concessionnaires dans la formation des résultats du marché. La réglementation du pas de cotation a été examinée, révélant son impact sur la liquidité du marché, sa profondeur et le comportement des commerçants à cours limité.
Le conférencier a souligné que la réduction de la taille des ticks peut conduire à un écart acheteur-vendeur plus étroit et à une liquidité accrue, mais peut également chasser certains traders de limite du marché. Cette réduction de la profondeur du marché peut entraîner une récupération plus lente de la liquidité après les transactions et affecter la résilience globale du marché. Les effets du pas de cotation ont été étayés par des tests empiriques menés sur le NYSE, renforçant les conséquences anticipées.
La conférence a également exploré l'interaction entre la priorité de prix et la priorité de temps, soulignant que des pas de cotation plus petits augmentent l'importance de la priorité de prix par rapport à la priorité de temps. Des tailles de cotation inférieures peuvent être utilisées pour équilibrer les deux priorités, attirant potentiellement les traders plus lents tout en décourageant les traders à haute fréquence. L'allocation au prorata a été introduite comme alternative à la priorité temporelle, ce qui peut améliorer la profondeur à chaque niveau de prix mais peut réduire les bénéfices des traders à cours limité.
Le rôle des concessionnaires sur les marchés axés sur les commandes était un autre point central. Il a été révélé que les concessionnaires peuvent profiter en offrant de meilleurs prix que ceux du carnet d'ordres à cours limité, en sélectionnant de manière sélective les ordres à cours limité rentables tout en laissant ceux qui ne sont pas rentables pour le carnet de commandes. Par conséquent, la liquidité fournie par les courtiers remplace celle des négociateurs à cours limité, ce qui peut entraîner une diminution de la liquidité et de la profondeur du marché. Cependant, la présence de concessionnaires peut offrir une assurance de liquidité dans des conditions de marché défavorables.
Tout au long de la conférence, des graphiques et des exemples ont été utilisés pour illustrer les concepts clés et faciliter la compréhension. En plongeant dans les subtilités des marchés axés sur les ordres, la conférence a fourni des informations précieuses sur la dynamique du marché, le processus de prise de décision des commerçants et les conséquences potentielles des choix de conception du marché.
L'analyse complète des marchés des carnets d'ordres limités, des pas de cotation, des règles de priorité et du rôle des courtiers a permis de mieux comprendre les complexités et les compromis impliqués dans la conception et la réglementation des marchés axés sur les ordres. La conférence a servi de base pour une exploration et une discussion plus approfondies sur la nature dynamique de ces marchés et les implications pour les acteurs du marché et les régulateurs.
Conférence 7, partie 2 : LOB Markets - Dynamic Analysis (Financial Markets Microstructure)
Conférence 7, partie 2 : LOB Markets - Dynamic Analysis (Financial Markets Microstructure)
Dans ce segment de la conférence, l'accent est mis sur l'analyse dynamique des marchés du carnet d'ordres à cours limité (LOB), en particulier le processus de prise de décision des traders lorsqu'il s'agit de choisir entre prendre ou créer des liquidités et soumettre des ordres de marché ou à cours limité. Le conférencier se penche sur le compromis impliqué dans ces choix, soulignant que les ordres au marché offrent une exécution immédiate mais au prix actuel du marché, tandis que les ordres à cours limité ont le potentiel d'un meilleur prix mais comportent un risque de non-exécution et sont sensibles à la sélection adverse.
Deux modèles notables sont introduits pour examiner l'analyse dynamique du choix entre ordre de marché et ordre à cours limité : le modèle de Christine Parlour et le modèle de Foucault. Ces modèles diffèrent dans leurs considérations de sélection adverse, de risque de non-exécution et de retard, visant à comprendre quels types d'ordres sont soumis par différents commerçants. Cependant, le conférencier reconnaît la complexité d'effectuer une analyse dynamique complète des marchés LOB en raison de la multitude de facteurs en jeu.
Le conférencier discute ensuite de la dépendance dynamique entre les futurs agents dans la microstructure des marchés financiers. L'attrait de soumettre un ordre à cours limité aujourd'hui dépend de la probabilité d'exécution ou des choix faits par les futurs agents qui négocieront contre lui. Cela crée une boucle dynamique difficile où la soumission des ordres à cours limité dépend des choix des futurs agents, qui, à leur tour, dépendent des probabilités d'exécution. Pour illustrer ce concept, un modèle simple est introduit où les commerçants arrivent et décident de soumettre un ordre à cours limité ou au marché pour une unité de l'actif. Le choix est influencé par la probabilité d'exécution de l'ordre à cours limité, qui est inférieure à un, entraînant un retard dans le processus de prise de décision.
La conférence explore en outre un modèle qui prend en compte le risque de non-exécution, où les traders se voient attribuer une évaluation de V plus y. Bien que les traders aient des évaluations différentes pour l'actif, cela n'est pas dû au fait qu'ils possèdent des informations différentes sur la valeur fondamentale V. V représente la valeur fondamentale de l'actif, connue ou inconnue de tous les acteurs du marché. Les traders attribuent différentes évaluations à des fins de liquidité ou de gestion des risques. Chaque commerçant intègre une idée d'une composante de crédit uniformément répartie sur un intervalle, centrée autour de zéro et indépendante entre les commerçants. Les probabilités d'équilibre d'exécution des ordres à cours limité ou au marché sont déterminées en tenant compte du délai explicite, qui sert d'inconnue recherchée dans le modèle.
Pour faciliter la compréhension, le présentateur introduit une représentation graphique de quatre lignes linéaires représentant les bénéfices associés aux différents types d'ordres sur les marchés LOB. Les traders rationnels sont censés choisir le type d'ordre qui maximise leur profit attendu en fonction de leur valorisation Y. Les traders avec un Y élevé opteront pour un achat immédiat via un ordre au marché, tandis que ceux avec des valorisations élevées mais sans sentiment d'urgence peuvent risquer un ordre limité pour obtenir un meilleur prix. D'autre part, les commerçants avec des valorisations faibles préféreront vendre l'actif. Ce processus de prise de décision garantit que tous les commerçants ont la possibilité d'acheter l'actif au meilleur prix possible.
La stratégie de trading optimale est discutée en fonction de différents niveaux d'urgence à vendre. Les traders dont les valorisations sont extrêmement faibles pour détenir l'actif sont disposés à vendre à un prix inférieur, tandis que ceux dont les valorisations sont modérément faibles peuvent prendre le risque d'une période d'exécution plus longue en échange d'un prix légèrement plus élevé. La probabilité des prochains ordres de marché à vendre ou à acheter peut être calculée sur la base de la distribution de Y, de la composante crédit des valorisations et des points de rupture dans le graphique. La conférence reconnaît que les seuils d'équilibre et les probabilités n'ont pas encore été déterminés.
L'orateur approfondit ensuite les probabilités associées à la distribution uniforme et la détermination des seuils pour y à l'aide de points d'indifférence. Les points d'indifférence représentent les valorisations auxquelles les traders sont également enclins à soumettre un ordre limité de vente ou un ordre limité d'achat, car les bénéfices attendus des deux choix sont équivalents. L'orateur montre comment résoudre le système et trouver l'équilibre à l'aide d'un modèle simplifié. Un exemple est fourni, illustrant que les traders avec des valorisations extrêmes entre -2 et -0,4 soumettront des ordres au marché pour vendre, tandis que ceux avec des valorisations élevées entre 1,4 et 2 soumettront des ordres au marché pour acheter. Bien que la probabilité d'exécution des ordres à cours limité soit faible, les traders sont prêts à prendre le risque en raison de l'amélioration significative potentielle des prix qu'ils peuvent atteindre.
De plus, l'orateur mentionne l'inclusion de la sélection adverse dans un modèle, ainsi que le risque de non-exécution. Cependant, étant donné que ces deux frictions n'interagissent pas de manière significative, le modèle n'offre pas d'informations substantielles au-delà de ce qui a déjà été exploré dans les discussions précédentes sur la sélection adverse (modèle de Clausten) et le risque de non-exécution (modèle de Parlour). L'orateur avertit que les efforts réglementaires visant à améliorer la liquidité et la profondeur du marché peuvent avoir des conséquences imprévues, comme en témoignent les divers aspects de la conception du marché examinés tout au long de la conférence.
À la fin de la conférence, l'orateur propose un exercice sur lequel les étudiants travailleront, explorant l'effet des frais facturés pour les ordres limités et les ordres de marché dans le cadre du modèle Parlour. Cet exercice encourage une exploration et une analyse plus approfondies de la dynamique complexe et des implications des différents mécanismes de marché. De plus, la conférence se termine en invitant les téléspectateurs à envisager de s'inscrire à un prochain cours de conception de mécanismes, indiquant qu'il y a plus à apprendre et à discuter concernant le domaine fascinant de la dynamique du marché et de la conception.