[Archive] FOREX - Tendances, prévisions et conséquences (Episode 11 : Janvier 2012) - page 124
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Margaret, j'oublie toujours de demander, quelle source utilisez-vous pour vos citations ? S'agit-il d'une ressource payante ou est-elle disponible gratuitement ?
Principalement depuis le terminal, mais aussi depuis Bloomberg, Reuters, SNN, BBC, les sites web de la Fed et de la BCE, etc. - Ces nouvelles sont publiées en anglais, puis dans un délai de 6 heures à 24 heures, ces nouvelles sont publiées sur les sites web de RBC et des courtiers.
6 heures c'est un peu beaucoup..... ce n'est pas possible.... Je crois que c'est 15 minutes à peine. ....
Margaret, la deuxième nouvelle est censée tuer l'euro. Il est étrange que l'on ne parle pas d'une crise iranienne - les prix du pétrole devraient faire baisser considérablement le dollar d'ici la fin du mois d'après ce que j'ai compris, c'est probablement ce qui soutient l'UE. Qu'est-ce que tu en penses ?
Margaret, la deuxième nouvelle est censée tuer l'euro. Il est étrange que l'on ne parle pas d'une crise iranienne - les prix du pétrole devraient faire baisser considérablement le dollar d'ici la fin du mois d'après ce que j'ai compris, c'est probablement ce qui soutient l'UE. Qu'est-ce que tu en penses ?
La Grèce fait faillite
L'Allemagne et la France continuent de faire pression sur la Grèce et ses détenteurs d'obligations pour qu'ils acceptent de réduire le fardeau de la dette d'Athènes. La principale condition pour que la Grèce reçoive une deuxième tranche de crédit de la part de la zone euro et du Fonds monétaire international est un accord avec les investisseurs privés qui prévoit une décote de 50 % sur certaines des obligations. Ces négociations devraient être achevées d'ici la fin du mois de janvier.Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tenu une réunion régulière à Berlin le lundi précédent afin de discuter des plans d'action pour les pays débiteurs en difficulté. La coordination de la politique budgétaire et fiscale au sein de la zone euro était également à l'ordre du jour. Ces entretiens étaient les premiers d'une série de réunions visant à convenir des règles de fonctionnement de l'Union fiscale nouvellement créée. Cependant, aucune déclaration forte n'a été faite après la réunion, ce qui peut indiquer qu'il existe encore des contradictions sur un certain nombre de questions. Apparemment, c'est l'un des facteurs qui ont freiné la croissance de la monnaie européenne, qui a commencé hier à l'ouverture des marchés.
La situation de l'économie grecque continue de se détériorer, ce que les marchés perçoivent comme une menace pour la deuxième tranche de 130 milliards d'euros convenue par les dirigeants européens en octobre dernier. Pour recevoir ces fonds, les Grecs doivent procéder à de nouvelles réductions des dépenses et, comme indiqué plus haut, réussir à obtenir un allégement de la dette auprès des investisseurs privés. C'est cette dernière qui constitue la pierre d'achoppement, car même un amortissement de 50 % pourrait ne pas suffire à ramener la dette publique grecque dans un état plus ou moins acceptable.
La récession imminente dans la zone euro, dont personne ne doute qu'elle se produira au moins au premier semestre 2012, ne fait qu'exacerber les difficultés des pays en difficulté. Dans ce contexte, la lutte contre les déficits budgétaires sera lente. Avec la baisse des recettes fiscales, la réduction des dépenses, alors que les budgets sont également serrés, peut entraîner de graves protestations sociales. Dans le même temps, la persistance d'un déficit grec élevé augmente continuellement le risque que le pays ne respecte pas ses obligations, ce qui pèse sur la valeur de la monnaie unique. Le mécanisme d'allégement de la dette est essentiellement une déclaration joliment formulée sur l'incapacité des Grecs à assurer le service de leur dette par leurs propres moyens, même si elle est joliment formulée.
Ces derniers temps, les banques sont de plus en plus réticentes à investir dans les obligations des pays en difficulté, malgré les prêts à trois ans disponibles auprès de la BCE. Selon les derniers chiffres publiés lundi, les dépôts à vue sur les comptes de la BCE ont atteint le chiffre record de 464 milliards d'euros. Une nouvelle tendance se dessine même : les banques sont réticentes à se prêter entre elles, en particulier celles qui ont dans leur bilan un montant important d'obligations de pays en difficulté comme la Grèce, l'Espagne et l'Italie.
Les données macroéconomiques publiées lundi ont été largement incohérentes. Malgré une amélioration de la situation de la balance des paiements en Allemagne et en France, les Allemands ont connu un refroidissement de la production industrielle jusqu'en novembre en raison d'une forte baisse des commandes passées. À l'exception de la construction qui a augmenté de 4,5 %, la production en Allemagne a diminué dans de nombreux secteurs (probablement en raison d'un temps anormalement chaud). Toutefois, même ces chiffres permettront probablement aux Allemands d'éviter la récession qui frappera la plupart des pays de la zone euro cette année.
6 heures c'est trop..... ce n'est pas possible.... Je pense que c'est 15 minutes tops....
au moins, ça aurait pris... 1.2815
Et vous le faites avec le marché, avec le marché ... )))
La Grèce s'enfonce
L'Allemagne et la France continuent de faire pression sur la Grèce et ses détenteurs d'obligations pour qu'ils acceptent de réduire le fardeau de la dette d'Athènes. La principale condition pour que la Grèce reçoive une deuxième tranche de crédit de la part de la zone euro et du Fonds monétaire international est un accord avec les investisseurs privés qui prévoit une décote de 50 % sur certaines des obligations. Ces négociations devraient être achevées d'ici la fin du mois de janvier.Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tenu une réunion régulière à Berlin le lundi précédent afin de discuter des plans d'action pour les pays débiteurs en difficulté. La coordination de la politique budgétaire et fiscale au sein de la zone euro était également à l'ordre du jour. Ces entretiens étaient les premiers d'une série de réunions visant à convenir des règles de fonctionnement de l'Union fiscale émergente. Cependant, aucune déclaration forte n'a été faite à la fin de la réunion, ce qui peut suggérer que des contradictions subsistent sur un certain nombre de questions. Apparemment, c'est l'un des facteurs qui ont freiné la croissance de la monnaie européenne, qui a commencé hier à l'ouverture des marchés.
La situation de l'économie grecque continue de se détériorer, ce que les marchés perçoivent comme une menace pour la deuxième tranche de 130 milliards d'euros convenue par les dirigeants européens en octobre dernier. Pour recevoir ces fonds, les Grecs doivent procéder à de nouvelles réductions des dépenses et, comme indiqué plus haut, réussir à obtenir un allégement de la dette auprès des investisseurs privés. C'est cette dernière qui constitue la pierre d'achoppement, car même un amortissement de 50 % pourrait ne pas suffire à ramener la dette publique grecque dans un état plus ou moins acceptable.
La récession imminente dans la zone euro, dont personne ne doute qu'elle se produira au moins au premier semestre 2012, ne fait qu'exacerber les difficultés des pays en difficulté. Dans ce contexte, la lutte contre les déficits budgétaires sera lente. Avec la baisse des recettes fiscales, la réduction des dépenses, alors que les budgets sont également serrés, peut entraîner de graves protestations sociales. Dans le même temps, la persistance d'un déficit grec élevé augmente continuellement le risque que le pays ne respecte pas ses obligations, ce qui pèse sur la valeur de la monnaie unique. Le mécanisme d'allégement de la dette est essentiellement une déclaration joliment formulée sur l'incapacité des Grecs à assurer seuls le service de leur dette, même si elle est belle.
Ces derniers temps, les banques sont de plus en plus réticentes à investir dans les obligations des pays en difficulté, malgré les prêts à trois ans disponibles auprès de la BCE. Selon les derniers chiffres publiés lundi, les dépôts à vue sur les comptes de la BCE ont atteint le chiffre record de 464 milliards d'euros. Une nouvelle tendance se dessine même : les banques hésitent à se prêter entre elles, en particulier celles qui ont dans leur bilan un montant important d'obligations de pays en difficulté comme la Grèce, l'Espagne et l'Italie.
Les données macroéconomiques publiées lundi ont été largement incohérentes. Malgré une amélioration de la situation de la balance des paiements en Allemagne et en France, les Allemands ont connu un refroidissement de la production industrielle jusqu'en novembre en raison d'une forte baisse des commandes passées. À l'exception de la construction qui a augmenté de 4,5 %, la production en Allemagne a diminué dans de nombreux secteurs (probablement en raison d'un temps anormalement chaud). Toutefois, même ces chiffres permettront probablement aux Allemands d'éviter la récession qui frappera la plupart des pays de la zone euro cette année.
La Grèce a une marge de sécurité si seulement maintenant la question de la suppression de la pension d'invalidité pour les pédés est soulevée.