[Archive c 17.03.2008] Humour [Archive au 28.04.2012] - page 294

 

Pas une bonne tante

 

En fait, ce que décrit Bormental est très proche de la vérité, et j'en ai vu et entendu beaucoup moi-même. Jusqu'à et y compris "diluer ou sous-diluer", la question que me posait la vendeuse du magasin de bière local lorsqu'elle versait un demi-litre de bière.

Je me souviens aussi de l'incroyable abondance de graisse et de margarine, du soi-disant jus de bouleau en bocaux de trois litres, et des rayons entiers des magasins de Moscou ( !!!) remplis uniquement d'olives en bocaux de verre (c'était à l'époque des Jeux olympiques).

Et quelle ne fut pas ma surprise en 1980, pendant l'Olympiade, lorsque pour la première fois j'ai pu acheter 100 grammes de servalat authentique finement tranché sans faire la queue...

Et en 1981, j'ai fait un voyage spécial à Moscou pour acheter des cigarettes bourgeoises. Oui, c'était stupide, bien sûr, mais ils étaient délicieux, mais très chers (1,5 roubles le paquet) !

Ahh, c'était une époque heureuse : tant d'impressions après l'ère de la rareté totale...

 
Mischek:

Pas une bonne tante

 
Mathemat:

En fait, ce que décrit Bormental est très proche de la vérité, et j'en ai vu et entendu beaucoup moi-même.


Je crois aussi la même chose.
 

Quand j'étais étudiant, on nous envoyait à divers travaux d'esclavage, parfois à un dépôt de légumes. Pour une raison quelconque, seules des personnes de confiance y chargeaient les oranges, les stockaient dans un entrepôt séparé et verrouillé, même pendant les heures de travail (il était possible d'entrer dans les autres si on le voulait) et elles restaient là à pourrir.

Mais il devait s'agir d'une légumerie ennemie, car à une certaine époque, une fois par an avant les vacances du Nouvel An, il était possible de recevoir des oranges marocaines d'excellente qualité qui n'étaient pas du tout pourries. Les premières années, ils arrivaient dans des emballages ou dans des tamis et avec des timbres. Alors sans les étiquettes. Puis les étiquettes ont commencé à disparaître :)

En somme, ce n'était pas du tout un mensonge. Il y avait des endroits pires, il y avait des endroits meilleurs.

 

C'est un coup monté. Qui est cool avec la psychologie appliquée ?

 
Mathemat:

...Ahh, c'était une époque heureuse : tant d'expériences après l'ère de la pénurie totale...

Et il y avait aussi des jours heureux dans n'importe quelle caserne. Un jour, alors que j'étais en voyage d'affaires dans la glorieuse ville de Tcherkassy, j'ai eu la chance de visiter un dortoir pour femmes dans une usine de conditionnement de la viande...
 
Swetten:

Oh, mon Dieu !

Mais quand on y pense, c'est très drôle.

La boutique est tenue par un bagagiste. :)

Vos déductions ne correspondent pas tout à fait à ce qui est décrit :)
 
Mon souvenir de l'année ~1985. Faire la queue pour des saucisses cuites. Un vendeur s'approche du côté de la file d'attente et commence à frotter quelque chose au visage de la vendeuse. La queue commence à s'indigner, comment se fait-il qu'il n'y ait pas de queue. Ce à quoi il répond : "Je ne mange pas cette merde." Alors un homme dans la file lui dit : "Moi si !" Le vendeur dit : "De rien." C'était la fin du conflit...
 
Choomazik:

Et alors ? Quelles conclusions philosophiques générales peut-on en tirer ?